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tQzfsvb. Depuis les attentats du 11 septembre 2001, les Ătats-Unis connaissent une hausse importante des agressions contre les musulmans et de la discrimination Ă lâembauche Ă lâĂ©gard des travailleurs musulmans, arabes ou sikhs. Dans un rapport paru en mai 2004, le Conseil pour les relations amĂ©ricano-musulmanes CAIR, une importante organisation musulmane amĂ©ricaine, a ainsi recensĂ© 93 cas de crimes racistes en 2003, soit plus du double quâen 2002. Le phĂ©nomĂšne nâest pas nouveau tout au long du XXe siĂšcle, les Ătats-Unis ont subi des vagues de violence dirigĂ©es contre de prĂ©tendus ennemis de lâintĂ©rieur ». Le tout avec la bĂ©nĂ©diction, voire la complicitĂ© de lâĂtat fĂ©dĂ©ral. En 1917, le prĂ©sident Woodrow Wilson confia Ă son ancien directeur de campagne Ă©lectorale, George Creel, la direction du premier organisme moderne de propagande Ă©tatique le ComitĂ© pour lâinformation publique Committee on Public Information - CPI. Il dĂ©finit des mĂ©thodes de manipulation des masses qui furent ultĂ©rieurement appliquĂ©es par Goebbels en Allemagne et Tchakotine en URSS. Sa mission Ă©tait de convaincre les citoyens, en utilisant les moyens de lâ Ătat Ă leur insu, quâil fallait entrer dans la PremiĂšre Guerre mondiale et y investir toutes les ressources du pays. Pour ce faire, Creel exacerba une forme de nationalisme, plongeant le pays dans une chasse aux sorciĂšres » contre tous ceux qui pouvaient ĂȘtre soupçonnĂ©s de ne pas ĂȘtre assez patriotiques les objecteurs de consciences, les Ătats-Uniens dâorigine allemande, les immigrĂ©s, les communistes et ceux qui avaient Ă©chappĂ© Ă la conscription. Une fois le conflit terminĂ©, la xĂ©nophobie dâĂtat se tourna non seulement contre les immigrĂ©s, mais aussi contre les opposants politiques. Les Ătats-Unis connaissent une grave crise Ă©conomique lors de la reconversion de lâĂ©conomie de guerre en Ă©conomie de paix. Dâimportantes grĂšves ont lieu en janvier 1919, notamment Ă Seattle, oĂč 60 000 travailleurs paralysent toute activitĂ©. Ils sont immĂ©diatement qualifiĂ©s de rouges » et accusĂ©s de fomenter un coup dâĂtat. Le maire de la ville, Ole Hansen, annonce le recours de la municipalitĂ© Ă 1500 policiers et autant dâagents fĂ©dĂ©raux pour briser le mouvement. Sous la menace dâun bain de sang, les grĂ©vistes reprennent le travail. John Edgar Hoover Directeur du FBI de 1924 Ă 1972. LâĂ©pisode inaugure une nouvelle maniĂšre de traiter les revendications sociales et les opposants politiques. Ă la suite dâune sĂ©rie dâattentats attribuĂ©s Ă des anarchistes en 1919, lâAttorney General A. Mitchell Palmer, invente le mythe du pĂ©ril rouge » Red Scare. Pour lutter contre cette menace intĂ©rieure, il crĂ©e une police politique au sein du FBI, la Division des renseignements gĂ©nĂ©raux General Intelligence Division - GID, dont le but est de dĂ©voiler les complots bolchĂ©viques » et dâen identifier, puis incarcĂ©rer ou dĂ©porter les auteurs. Il place Ă sa tĂȘte John Edgar Hoover. LâĂtat fiche ainsi prĂšs de 200 000 opposants et organisations radicales, ce qui dĂ©bouchera sur lâarrestation de milliers de personnes, qui seront placĂ©es en dĂ©tention ou expulsĂ©es du territoire, pour les Ă©trangers, parfois pour de simples propos anticapitalistes ou antigouvernementaux. Le tout en violation des droits les plus Ă©lĂ©mentaires de la dĂ©fense droit Ă un avocat, droit Ă un procĂšs Ă©quitable.... Cette politique nâest pas uniquement xĂ©nophobe elle sâaccompagne dâune rĂ©thorique selon laquelle ceux qui contestent lâordre Ă©tabli sont non-AmĂ©ricains » unamerican. Ce qui revient Ă considĂ©rer comme des Ă©trangers ceux qui nâont pas les mĂȘmes opinions politiques que les gouvernants. Deux partis, qui sont Ă©galement des syndicats, sont particuliĂšrement visĂ©s lâInternal Workers of the World IWW, ou Wobblies, dirigĂ© par "Big" Bill Haywood, et le Parti socialiste dirigĂ© par Eugene Debs. Deux formations politiques qui se sont officiellement opposĂ©es Ă la PremiĂšre Guerre mondiale. Dans le mĂȘme temps, les grĂšves et Ă©meutes qui secouent le pays sont qualifiĂ©es dans la presse de crime contre la sociĂ©tĂ© ». Des gĂ©nĂ©raux stationnĂ©s en Europe dĂ©cident de crĂ©er une association dâanciens combattants qui puisse rĂ©gĂ©nĂ©rer le pays en refusant la lutte des classes et en mettant en avant les valeurs dâunitĂ© et de sacrifice qui triomphĂšrent pendant la guerre. Le 8 mai 1919 ils crĂ©ent la LĂ©gion amĂ©ricaine Ă St. Louis pour soutenir et dĂ©fendre la Constitution des Ătats-Unis dâAmĂ©rique, maintenir la loi et lâordre, initier et perpĂ©tuer un amĂ©ricanisme pur et dur ». Six mois plus tard, lâorganisation compte plus de 650 000 membres, puis un million fin 1919. La plupart dâentre eux ne font que distribuer des tracts anti-communistes, mais les Ă©lĂ©ments les plus fanatiques nâhĂ©sitent pas Ă faire le coup de poing contre les communistes rĂ©els ou supposĂ©s et coordonnent les actions des briseurs de grĂšve ». En 1933 le chef de la LĂ©gion amĂ©ricaine sollicite un grand soldat, lâancien commandant en chef des Marines, le gĂ©nĂ©ral Smedley Darlington Butler, pour transformer lâassociation sur le modĂšle des Croix de feu français et prendre le pouvoir. Mais au dernier moment comme François de La Rocque peu aprĂšs en France, le hĂ©ros se rĂ©tracte et refuse de prendre la tĂȘte dâun coup dâĂtat fasciste [1]. La chasse aux Rouges » sâarrĂȘte progressivement en 1920. En mai, Ă la faveur de lâaffaire Sacco et Vanzetti, deux communistes italiens accusĂ©s probablement Ă tort dâavoir braquĂ© et tuĂ© le caissier et le gardien dâune usine de Braintree, douze Ă©minents juristes Ă©tats-uniens rendent un rapport sur les violations des libertĂ©s fondamentales par le DĂ©partement de la Justice. La dĂ©cision prise par lâAssemblĂ©e de New York de renvoyer les Ă©lus socialistes suscite lâindignation des journaux nationaux et de responsables politiques. MĂȘme lâAttorney General Alexander Mitchell Palmer se prononce contre cette dĂ©cision, en dĂ©clarant injuste dâassimiler les socialistes aux communistes. Par ailleurs, lâexpulsion dâĂ©trangers apparaĂźt rapidement, aux yeux des patrons de lâindustrie, comme la disparition dâune main dâĆuvre bon marchĂ©. Lâensemble de ces facteurs mĂšne Ă lâessoufflement du processus entamĂ© en 1919. Mais lâaffaire de la premiĂšre grande peur des Rouges » permet dĂ©jĂ de recenser plusieurs aspects de lâanticommunisme que lâon retrouvera tout au long de lâHistoire des Ătats-Unis au XXe siĂšcle lâintolĂ©rance, la xĂ©nophobie, lâobsession du complot, lâatteinte aux libertĂ©s au nom de la sĂ©curitĂ© interne, la menace extĂ©rieure utilisĂ©e pour briser une opposition extĂ©rieure, la dĂ©lation, les accusations tous azimuts, la brutalitĂ© de la rĂ©pression ou la mise Ă lâĂ©cart des rĂšgles juridiques pour ceux que lâon considĂšre comme sĂ©ditieux » [2]. Le 19 fĂ©vrier 1942, le prĂ©sident Roosevelt, cĂ©dant au sentiment xĂ©nophobe ordonne lâarrestation sans jugement de 120 000 citoyens Ă©tats-uniens dâorigine japonaise et leur internement en camp de concentration. Cette mesure discriminatoire ne sâapplique pas aux citoyens dont les familles sont originaires dâautres pays ennemis, notamment lâAllemagne, mais exclusivement Ă ceux dont les parents sont japonais [3]. Harry S. Truman La fin de la Seconde Guerre mondiale et le dĂ©but de la Guerre froide qui va opposer, pendant plus de quarante ans, les Ătats-Unis Ă lâURSS, relancent le sentiment anticommuniste au sommet de lâĂtat. Le prĂ©sident Harry S. Truman est critiquĂ© de toute part. Sur sa droite, les RĂ©publicains lâaccusent dâĂȘtre trop mou » face au pĂ©ril communiste ». Sur sa gauche, il doit faire face Ă une opposition hĂ©tĂ©roclite, composĂ©e de certains DĂ©mocrates, autour dâHenry Wallace, du Parti communiste, mais aussi de personnalitĂ©s isolĂ©es telles que Walter Lippman, Albert Einstein, Fiorello La Guardia, ou encore Henry Morgenthau. Ces individus considĂšrent que la rĂ©conciliation avec lâUnion soviĂ©tique [est] possible sans sacrifier lâintĂ©rĂȘt national ... que la Guerre froide ne [doit] pas ĂȘtre un processus de militarisation et que le conflit [menace] les institutions amĂ©ricaines et les principes les plus chers au cĆur des AmĂ©ricains » [4]. Des propos qui trouvent un Ă©cho dans la population elle-mĂȘme qui, bien quâanticommuniste dans son ensemble, ne souhaite pas dâune confrontation avec lâURSS, dâautant que lâidĂ©e dâun pĂ©ril rouge » apparaĂźt plus comme un fantasme que comme une rĂ©alitĂ©. Le souvenir de lâalliance soviĂ©to-Ă©tats-unienne pour lutter contre lâAllemagne nazie est encore vivace. Comme aprĂšs la PremiĂšre Guerre mondiale, et mĂȘme si la domination des Ătats-Unis sur lâĂ©conomie mondiale va rapidement se mettre en place, le retour Ă une Ă©conomie de paix pose, dans les premiĂšres annĂ©es, quelques difficultĂ©s Ă la population Ainsi lâannĂ©e 1946 voit-elle un retour du chĂŽmage et des grĂšves. Le mouvement social suscite un fort sentiment anti-syndical qui conduit Ă un succĂšs des RĂ©publicains aux Ă©lections lĂ©gislatives. ImmĂ©diatement, une trentaine dâĂtats adoptent des lĂ©gislations anti-syndicales et, en 1947, le CongrĂšs vote, contre lâavis du prĂ©sident Truman qui tente dây opposer son veto, la loi Taft-Hartley. Celle-ci vise Ă rĂ©duire le pouvoir syndical et Ă Ă©liminer spĂ©cifiquement lâinfluence communiste dans le mouvement syndical » [5]. Le texte prĂ©voit notamment que tout Ă©lu syndical jure par Ă©crit quâil nâest pas membre du parti communiste ou affiliĂ© Ă un tel parti et quâil ne croit ni nâenseigne le renversement du gouvernement des Ătats-Unis par la force ou par tout moyen illĂ©gal ou anticonstitutionnel » [6]. Des affaires dâespionnage supposĂ©es - en rĂ©alitĂ© inventĂ©es - au profit de lâURSS renforcent la paranoĂŻa anti-communiste naissante. En octobre 1946, lâ Chamber of Commerce publie un rapport selon lequel les communistes auraient infiltrĂ© les instances gouvernementales, notamment le DĂ©partement dâĂtat, et les syndicats. Il propose, dans ses conclusions, de chasser tous les "subversifs" des lieux oĂč se forme lâopinion Ă©coles et bibliothĂšques, cinĂ©ma, radio et tĂ©lĂ©vision, presse Ă©crite » [7]. Un peu plus tĂŽt, un rapport de J. Edgar Hoover, devenu directeur du FBI, affirmait lâexistence dâun vaste rĂ©seau dâespionnage implantĂ© aux Ătats-Unis, avec des ramifications au sein mĂȘme du gouvernement. Hoover affirme par ailleurs avoir demandĂ© Ă ses hommes de continuer leurs investigations et confirme travailler Ă lâĂ©laboration dâune liste de tous les membres du parti et des personnes dangereuses en cas de crise sĂ©rieuse avec lâUnion soviĂ©tique ». Cette vaste campagne de dĂ©sinformation porte ses fruits. Afin dâenlever aux RĂ©publicains leur principal argument Ă©lectoral, Truman met en place, en novembre 1946, une commission temporaire chargĂ©e dâĂ©valuer la loyautĂ© des fonctionnaires. Le 21 mars, elle devient permanente par le dĂ©cret prĂ©sidentiel n°9835, qui Ă©tablit un programme de vĂ©rification de la loyautĂ© des fonctionnaires. SimultanĂ©ment, Truman met en place un appareil dâĂtat secret capable de conduire sans discontinuer une Guerre froide contre lâUnion soviĂ©tique quelles que soient les alternances politiques. Le National Security Act de 1947 crĂ©e Ă la fois un Ă©tat-major interarmes permanent en temps de paix JCS, une agence omnipotente de renseignement et dâaction CIA, et un salle de commandement permanente NCS. Puis, il limoge le gĂ©nĂ©ral George F. Keenan, thĂ©oricien de la menace soviĂ©tique mais partisan de lâendiguement, au profit de Paul H. Nitze, favorable Ă lâaffrontement militaire sur des théùtres pĂ©riphĂ©riques. En 1948, Truman est réélu PrĂ©sident des Ătats-Unis. En rĂ©alitĂ©, le mouvement sur lequel il surfe le dĂ©passe dĂ©jĂ . Au CongrĂšs, les reprĂ©sentants ont créé une Commission parlementaire sur les activitĂ©s anti-amĂ©ricaines, oĂč Richard Nixon joue un rĂŽle important. La commission est notamment Ă lâorigine de la premiĂšre chasse aux sorciĂšres » dans le milieu du cinĂ©ma et du divertissement, avec lâaide de Ronald Reagan, alors prĂ©sident du Screen Actors Guild, le syndicat des acteurs Ă Hollywood [8]. En 1948, câest encore Richard Nixon qui pousse ses collĂšges parlementaires Ă sâintĂ©resser Ă lâaffaire Alger Hiss, du nom de ce haut fonctionnaire du DĂ©partement dâĂtat accusĂ© dâavoir appartenu au Parti communiste sur la base dâinformations - au demeurant peu fiables - de Whittaker Chambers, un important responsable de la rĂ©daction de Time. Cette affaire renforce la lĂ©gitimitĂ© de la croisade anticommuniste et ouvre la voix au sĂ©nateur Joseph McCarthy. Joseph McCarthy Cet homme politique mĂ©diocre, Ă©lu le pire parlementaire » en 1951 par lâAssociation des journalistes parlementaires, dĂźne, en janvier 1950 avec le pĂšre Edmund Walsh, professeur de lâUniversitĂ© jĂ©suite de Georgetown Ă Washington. Celui-ci lui suggĂšre, pour garder son siĂšge, de se lancer dans une croisade anticommuniste. AussitĂŽt dit, aussitĂŽt fait. Le 9 fĂ©vrier 1950, Joseph McCArthy prononce un discours Ă Wheeling dans lequel il met gravement en cause le secrĂ©taire dâĂtat Dean Acheson et, tout en brandissant une feuille de papier, affirme dĂ©tenir une liste de 205 noms, communiquĂ©e au secrĂ©taire dâĂtat, de membres du parti communiste qui malgrĂ© tout travaillent encore au dĂ©partement dâĂtat et qui façonnent sa politique ». Lâaffaire fait scandale, et pourtant, comme tous les discours sur lâ ennemi intĂ©rieur », les propos de McCarthy reposent sur du vent. Il nây a pas de liste, pas de noms, si ce nâest ceux recensĂ©s par les comitĂ©s dâĂ©valuation des fonctionnaires, publiĂ©s en 1946, et qui comprenaient des anciens communistes, des fascistes, des alcooliques et des homosexuels. MalgrĂ© la supercherie, McCarthy persiste et prononce un discours devant le SĂ©nat le 20 fĂ©vrier. Il y Ă©voque lâinfiltration de lâadministration dĂ©mocrate dâHarry Truman par des communistes. PrĂ©sident de la Government Committee on Operations du SĂ©nat, il mĂšne une sĂ©rie dâinvestigations afin de mettre en cause des dĂ©cideurs politiques sur la base de leurs anciennes affiliations militantes. La plupart sont contraints de dĂ©missionner. Pour les autres, il leur est proposĂ©, pour sauver leur carriĂšre, de dĂ©noncer dâautres proches du Parti communiste. Des artistes et des intellectuels sont Ă©galement inquiĂ©tĂ©s. En 1952, il nomme Ă ses cĂŽtĂ©s Roy Cohn, sur recommandation de John Edgar Hoover. Cohn avait participĂ© Ă la mise en accusation de Julius et Ethel Rosenberg, un couple de juifs communistes accusĂ©s dâespionnage au profit de lâURSS et condamnĂ©s Ă mort en 1951. Le FBI a jouĂ© un rĂŽle considĂ©rable dans la croisade anticommuniste de McCarthy, comme lâa indiquĂ© William Sullivan, lâun des Ă©minents agents du FBI Câest nous qui rendions possibles les auditions de McCarthy. Nous [lui] fournissions tous les matĂ©riaux quâil utilisait ». Ces matĂ©riaux, le FBI nâavait pas les moyens de les rĂ©unir, il lui Ă©taient fournis par un syndicat patronal, le Mid-America Research Library [9], qui Ă©tablit plus de 6 millions de dossiers sur les activitĂ©s politiques et sexuelles de leurs employĂ©s [10]. Les idĂ©es dĂ©fendues par McCarthy ont le vent en poupe, et le gouvernement Truman devient la cible dâattaques anticommunistes rĂ©pĂ©tĂ©es. Dean Acheson, le secrĂ©taire dâĂtat, est particuliĂšrement visĂ©, tout comme George Marshall, secrĂ©taire Ă la DĂ©fense, qui sera contraint de dĂ©missionner. Harry Truman, lui-mĂȘme attaquĂ© sur ce terrain, renonce Ă se prĂ©senter aux Ă©lections prĂ©sidentielles de 1952, remportĂ©es par le gĂ©nĂ©ral Dwight Eisenhower. Son arrivĂ©e au pouvoir devait, pour beaucoup, sceller la fin du maccarthysme. Il nâen fut rien. McCarthy sâattaqua en effet Ă la culture anti-amĂ©ricaine » dans les livres. Son Ă©quipe dĂ©couvrit ainsi que 30 000 livres avaient Ă©tĂ© Ă©crits par des communistes, des pro-communistes, dâanciens communistes ou des anti anti-communistes ». AprĂšs la publication de la liste complĂšte de ces ouvrages, les livres furent retirĂ©s des rayons des bibliothĂšques. Par ailleurs, une rĂ©fĂ©rence Ă Dieu est ajoutĂ©e au serment dâallĂ©geance rĂ©citĂ© chaque matin par les Ă©coliers et fonctionnaires pour repĂ©rer les communistes athĂ©es qui refuseraient de le prononcer. Mais le croisĂ© de lâanticommunisme commet une erreur en octobre 1953, il choisit de dĂ©noncer lâinfiltration communiste au sein de lâarmĂ©e. Lâinstitution se rebelle et obtient son dĂ©part par le vote dâune motion de censure, le 2 dĂ©cembre 1954. Câest une mauvaise nouvelle pour lâextrĂ©miste anticommuniste John Edgar Hoover, qui dirige le FBI depuis 1924. La vie politique Ă©tats-unienne est en effet secouĂ©e par diffĂ©rents mouvements de contestation, notamment celui pour les droits civils, emmenĂ©s par Martin Luther King, puis celui contre la guerre du Vietnam. Câest pour lutter contre cette subversion dâun genre nouveau que Hoover met en place le programme COINTELPRO Counter Intelligence Programme, Ă partir de 1956. Ses premiĂšres cibles sont des responsables du Parti communiste Ă©tats-unien, voire du Parti socialiste. Des dirigeants, des militants et des sympathisants de ces formations sont placĂ©s sur Ă©coutes, Ă©cartĂ©s de lâadministration, ou dĂ©nigrĂ©s dans des campagnes de presse avant les grandes Ă©chĂ©ances Ă©lectorales. Rapidement, le programme se dĂ©tache cependant de ses cibles originelles pour sâattaquer aux associations des droits civiques. John Edgar Hoover explique ainsi, dans une note interne adressĂ©e Ă lâensemble de ses agents, le 25 mars 1968, que le COINTELPRO doit empĂȘcher la coalition des groupes nationalistes noirs ..., empĂȘcher la naissance dâun "messie" qui pourrait unifier et Ă©lectriser le mouvement nationaliste noir. ... Il faut faire comprendre aux jeunes Noirs modĂ©rĂ©s que, sâils succombent Ă lâenseignement rĂ©volutionnaire, ils seront des rĂ©volutionnaires morts ». Malcolm X Les documents rendus publics Ă partir de 1970 sur COINTELPRO ne permettent pas de cerner avec prĂ©cision la maniĂšre dont le FBI mena, dans le dĂ©tail, les opĂ©rations de dĂ©stabilisation du mouvement pour les droits civiques. Le plus simple fut, dâune maniĂšre gĂ©nĂ©rale, de prĂ©senter les organisations du rĂ©vĂ©rend Martin Luther King et de Malcolm X comme antipatriotiques, antiamĂ©ricaines et proches des communistes. Dans lâAmĂ©rique des annĂ©es 1960, Malcolm X reprĂ©sente un danger tout particulier. Converti Ă lâislam tout en ayant rompu avec le mouvement des Black Muslims, il est tour Ă tour accusĂ© dâĂȘtre antiblanc, antisĂ©mite et propagateur de haine raciale. Lorsque les arguments ne suffisent plus, il est abattu, le 21 fĂ©vrier 1965 [11]. Le 4 avril 1968, câest au tour de Martin Luther King. GrĂące Ă ces deux meurtres, dont les enquĂȘtes seront particuliĂšrement bĂąclĂ©es, la volontĂ© de John Edgar Hoover est accomplie il nây aura plus de messie » capable dâunifier et dâĂ©lectriser le mouvement nationaliste noir ». Le FBI sâest Ă©galement attaquĂ©, dans le cadre de COINTELPRO aux activitĂ©s des Black Panthers. Ce mouvement, fondĂ© en 1966, revendiquait la libĂ©ration des Noirs Ă©tats-uniens, non pas par le biais du militantisme pacifique prĂŽnĂ© par Martin Luther King, mais plutĂŽt par lâ autodĂ©fense ». En 1969, lâun de ses membres, Fred Hampton, est exĂ©cutĂ© au terme dâune opĂ©ration menĂ©e conjointement par le FBI et la police de Chicago. Une autre figure emblĂ©matique du mouvement, Angela Davis, est accusĂ©e de meurtre et de kidnapping. Elle est arrĂȘtĂ©e en 1970, et effectue seize mois de dĂ©tention avant dâĂȘtre acquittĂ©e de toutes ses charges. De telles mĂ©thodes ne pouvaient continuer Ă rester inconnues du grand public. Bien que continuellement dĂ©noncĂ©es par les opposants politiques qui en furent victimes, il faut attendre le scandale du Watergate pour que la presse nationale Ă©tats-unienne sâintĂ©resse Ă la question. Le FBI est alors accusĂ© dâavoir mis sur Ă©coute le siĂšge de campagne des DĂ©mocrates, au bĂ©nĂ©fice du prĂ©sident Nixon. Les rĂ©vĂ©lations publiĂ©es par Bob Woodward et Carl Bernstein entraĂźnent une sĂ©rie dâinvestigations sur les modes dâaction de lâorganisation dirigĂ©e par John Edgar Hoover. La paranoĂŻa des agents fĂ©dĂ©raux Ă lâencontre de lâ ennemi intĂ©rieur » disparaĂźt peu Ă peu. Le phĂ©nomĂšne a pourtant resurgi subitement Ă la suite des attentats du 11 septembre. La nouvelle croisade ne vise plus aujourdâhui les communistes ou les Noirs, mais les musulmans. Daniel Pipes [12] sâen est fait le fer-de-lance en appelant, Ă de multiples reprises, Ă une Ă©puration du personnel universitaire de tous ses Ă©lĂ©ments rĂ©putĂ©s trop sensibles Ă la cause palestinienne, et Ă la mise Ă lâĂ©cart des fonctionnaires et soldats de confession musulmane. Dans un article du Jerusalem Post du 26 novembre 2003, il prĂ©conise de distribuer un questionnaire dans le plus pur style maccarthyste aux responsables musulmans Ă©tats-uniens. Il leur serait ainsi demandĂ© de condamner le Hezbollah en tant quâorganisation terroriste, de reconnaĂźtre que des fondamentalistes musulmans sont responsables des attentats du 11 septembre, et dâaccepter de voir leur vie privĂ©e espionnĂ©e pour des questions de sĂ©curitĂ© plus que tout autre citoyen Ă©tats-unien. Dans cet Ă©tat dâesprit, lâAttorney General John Ashcroft [13] profite du choc du 11 septembre pour faire adopter lâUSA Patriot Act, un texte fleuve dont la prĂ©paration a demandĂ© des mois et quâil prĂ©sente pourtant six jours aprĂšs les attentats. Il suspend les libertĂ©s fondamentales dans toutes les affaires liĂ©es de prĂšs ou de loin au terrorisme. Puis, il ordonne le fichage par le FBI de tous les musulmans pratiquants, quâils soient Ă©trangers ou nationaux ; il contraint tous les Ă©trangers originaires de pays musulmans Ă pointer chaque mois au commissariat de leur quartier ; et il planifie la construction de camps dâinternement en prĂ©vision dâincarcĂ©ration de masse. [1] Ă lâinverse, la LĂ©gion amĂ©ricaine inspirera la crĂ©ation, en 1939, de la LĂ©gion française des combattants.[2] La chasse aux sorciĂšres, de Marie-France Toinet, Editions Complexe, 1995.[3] Years of Infamy. The Untold Story of Americanâs Concentration Camp par Michi Weglyn, William Morrow and Co Ă©d., 1976[4] Cold War Critics, par Thomas G. Paterson, Chicago Quadrangle, 1971.[5] Loyalty among governement employees », par Thomas I. Emerson et David Helfeld, Yale Law Journal, dĂ©cembre 1948. CitĂ© par Marie-France Toinet, Ă la mĂȘme Ă©poque, les principaux syndicats Ă©tats-uniens, et notamment lâAFL et la CIO tentent de se dĂ©barrasser de leurs Ă©lĂ©ments communistes. Voir AFL-CIO ou AFL-CIA ? » par Paul Labarique, Voltaire, 2 juin 2004[7] La chasse aux sorciĂšres, Ce syndicat patronal recrutera particuliĂšrement dans les industries dâarmement et deviendra lâAmerican Security Council. Il sera alors qualifiĂ© par Eisenhower de complexe militaro-industriel ». Il comprenait au dĂ©part General Electric, Lockheed, Motorola, Allstate Insurance, Standard Oil of california, General Dynamics, reynolds Metals, Quaker Oats, Honeywell, Steel, Kraft Foods, Stewart-Warner, Schick-Eversharp, Illinois Central Railroad, et surtout Seras-Roebuck.[10] Power on the Right par William W. Turner, Ramparts Press, 1971.[11] Avant de mourir, Malcom X demande Ă sa secrĂ©taire de prĂ©venir un mystĂ©rieux correspondant Ă GenĂšve dont il inscrit le numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone sur un papier. Il sâagit du pĂšre adoptif de lâintellectuel suisse Tariq Ramadan. Ce dernier, militant rĂ©volutionnaire tiers-mondiste, fait aujourdâhui lâobjet dâune campagne de dĂ©nigrement internationale qui nâest pas sans rappeler celle qui fut conduite par Hoover contre Malcolm X.
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PubliĂ© le 20 juillet 2017 Ă 17h55Cette vidĂ©o n'est plus disponibleSource Sujet JT LCISORCELLERIE - Il y a plus de trois siĂšcles, une chasse aux sorciĂšres prenait place dans le Massachusetts, aux Ătats-Unis. AprĂšs de nombreuses dĂ©nonciations, dix-neuf personnes Ă©taient injustement pendues. Pour honorer leur mĂ©moire, un mĂ©morial a Ă©tĂ© inaugurĂ© y a 325 ans, dix-neuf personnes soupçonnĂ©es de sorcellerie Ă©taient pendues Ă Salem Village, dans lâĂtat amĂ©ricain du Massachusetts. Une premiĂšre Ă©tait tuĂ©e le 10 juin, cinq autres le 19 juillet, marquant le dĂ©but d'une vague d'exĂ©cutions. Mercredi, un monument dĂ©diĂ© Ă leur mĂ©moire est inaugurĂ© dans cette ville voisine de Boston, sur le lieu mĂȘme des pendaisons. Les noms des treize femmes et des six hommes exĂ©cutĂ©s ont Ă©tĂ© gravĂ©s sur cette stĂšle, soulignant leur innocence. La tragĂ©die intervient au dĂ©but de lâannĂ©e 1692, dans une rĂ©gion marquĂ©e par lâhiver glacial, les combats avec les Français et les attaques rĂ©currentes des AmĂ©rindiens. La petite colonie britannique qui subsiste Ă cet endroit ne dispose Ă ce moment dâaucun gouvernement. LâAngleterre, oĂč le roi Guillaume d'Orange peine Ă conserver son autoritĂ©, ne lui fournit plus aucun soutien. Pour assurer lâordre, la population sâen remet Ă la religion. Câest prĂ©cisĂ©ment pendant cette pĂ©riode que plusieurs jeunes filles, dont deux appartenant Ă la famille du rĂ©vĂ©rend Samuel Parris, adoptent un comportement Ă©trange. Les mĂ©decins diagnostiquent une possession satanique. Les filles dĂ©noncent quelques habitants comme la cause de leurs agissements. Elles sont crues sur parole. Sâen suit alors une chasse aux sorciĂšres, basĂ©e sur les dĂ©nonciations et les apparences. En seulement quelques mois, environ 80 personnes, dont de nombreuses vieillardes, sont placĂ©es derriĂšre les barreaux pour ĂȘtre jugĂ©es. Une sĂ©rie de procĂšs se tient durant lâĂ©tĂ©. Trois vagues de pendaisons sâen suivront, coĂ»tant la vie Ă 19 personnes. Quelques annĂ©es plus tard, en 1700, l'un des juges, reconnaĂźtra publiquement sa faute et celle des autres membres du aussiLe lieu des exĂ©cutions tout rĂ©cemment dĂ©couvertAujourd'hui devenue touristique, la rĂ©gion de Salem a longtemps ignorĂ© le lieu exact oĂč avaient eu lieu ces pendaisons. Ce n'est qu'en 2016 qu'une Ă©quipe de chercheurs et un rĂ©alisateur de documentaires ont pu identifier le terrain, rapporte Ouest France. SituĂ© au sommet d'une colline, il a Ă©tĂ© baptisĂ© "Proctorâs Ledge". Un nom tirĂ© du celui de John Proctor, "lâune des personnes pendues Ă lâĂ©poque, explique Emerson Baker, lâun des universitaires ayant dĂ©couvert le site. Plusieurs descriptions mentionnaient que la foule qui assistait aux exĂ©cutions devait lever la tĂȘte vers la pente et tournait le dos Ă la riviĂšre. Par ailleurs, il Ă©tait prĂ©cisĂ© que le sol Ă©tait rocailleux et que les corps Ă©taient ensuite jetĂ©s dans une crevasse. Dâautres Ă©crits, mentionnaient partiellement le chemin empruntĂ© par les suppliciĂ©s depuis la prison jusquâau lieu de la pendaison." C'est Ă cet endroit qu'un parc ainsi qu'un mĂ©morial sont inaugurĂ©s ce mercredi. euros avaient Ă©tĂ© rĂ©coltĂ©s de fonds publics et privĂ©s. "Nous ne pourrons pas effacer ce qui est arrivĂ©, mais nous pouvons lâapaiser", a dĂ©clarĂ© le maire de la ville, Kimberley Driscoll. Les habitants de cette ville, qui possĂšde dĂ©jĂ un musĂ©e dĂ©diĂ© aux sorciĂšres, vont sans doute voir encore davantage de touristes affluer sous leurs AngladeSur lemĂȘme thĂšmeToutTF1 InfoLes + lusDerniĂšre minuteTendanceVoir plus d'actualitĂ©s Voir plus d'actualitĂ©s Voir plus d'actualitĂ©s
Tout au long de lâhistoire, la magie noire a Ă©tĂ© un sujet de grande controverse dans notre sociĂ©tĂ©. Les sorts et les malĂ©dictions existent depuis des temps immĂ©moriaux Ă travers des rituels de haute magie noire et des rituels de sorcellerie. Mais maintenant, au 21e siĂšcle, il continue de faire lâactualitĂ©. Le mĂ©dia My Zimbabwe News » a rapportĂ© un Ă©vĂ©nement vraiment choquant, les villageois de Glendale, au Zimbabwe, vivent dans la terreur aprĂšs avoir appris que plusieurs filles de lâĂ©cole ont avouĂ© faire partie dâune secte qui a exhumĂ© des tombes et extrait des restes humains Ă sa consommation. dans les rituels de magie les jeunes femmes, elles ont visitĂ© des cimetiĂšres avec de supposĂ©es vieilles sorciĂšres qui ont creusĂ© des tombes et exhumĂ© des corps humains quâelles ont ensuite dĂ» manger. Lâaffaire terrifiante a Ă©tĂ© portĂ©e devant le tribunal local, oĂč ils se sont dĂ©jĂ rencontrĂ©s pour enquĂȘter sur lâaffaire sinistre. Lors des audiences du tribunal, les mineurs auraient avouĂ© appartenir au culte de la sorcellerie de la rĂ©gion. Selon les autoritĂ©s locales, ils ont informĂ© les mĂ©dias locaux Les deux filles ont confirmĂ© que la secte est composĂ©e de cinq adultes. Elles ont Ă©tĂ© recueillies la nuit par les membres les plus ĂągĂ©s du groupe puis ont participĂ© Ă des activitĂ©s de sorcellerie, elles ont Ă©tĂ© contraines de boire du sang humain, dâexhumer les tombes et de manger de la chair humaine ».Les deux filles ont fait des rĂ©vĂ©lations effrayantes en fĂ©vrier de cette annĂ©e. Ils ont dit quâils avaient Ă©tĂ© rĂ©veillĂ©s au milieu de la nuit alors quâils avaient Ă©tĂ© forcĂ©s de quitter la maison. Les deux jeunes hommes ont dit quâils Ă©taient mystĂ©rieusement en compagnie de deux femmes et dâun homme vĂȘtus de robes Ă©tranges, ont-ils dit. De plus, lâune des filles a dit quâon lui avait offert un pot en argile rempli de sang humain et quâelles lâavaient toutes bu en groupe. DâaprĂšs les confessions des filles, elles ont dit quâelles allaient sur le chemin qui mĂšne au cimetiĂšre, quâelles portaient un pot en terre cuite au bord de la route plein de sang ont dit que lâune des vieilles sorciĂšres Ă©tait celle qui soulevait le pot et ordonnait ensuite Ă la fille aĂźnĂ©e de boire dâabord avant tout le monde . Dans une interview exclusive avec les deux jeunes hommes dans les mĂ©dias la semaine derniĂšre, ils ont dĂ©clarĂ© avoir entendu une voix les appeler la nuit et sâenfuir de la maison sans que personne ne le sache. Comme ils lâont expliquĂ©, tout a commencĂ© aprĂšs quâune vieille femme leur a demandĂ© de lâaider Ă ramasser du bois de chauffage. Ils ont expliquĂ© que la femme essayait de montrer Ă ses serpents quâils ne pouvaient pas voir. Cette vieille femme venait me chercher et lâaccompagnait pour ramasser du bois de chauffage, oĂč elle me disait toujours regarde les serpentsâ. De lĂ , jâai commencĂ© Ă voir trois autres personnes la nuit qui mâont dit Nous allons manger de la viande humaine. Jâavais lâimpression que je devais mâenfuir de chez moi pour aller avec eux », a dĂ©clarĂ© lâun des Ă©tonnamment, lâadolescente a dĂ©clarĂ© quâaprĂšs sâĂȘtre enfuie de chez elle, ses parents ont continuĂ© Ă voir les deux filles dormir dans leurs lits. Le mystĂ©rieux groupe culte macabre a Ă©galement recrutĂ© dâautres enfants , le plus jeune de tous nâayant que 3 ans. Lâun des adolescents a affirmĂ© ĂȘtre un membre rĂ©gulier de la secte, qui a affirmĂ© la vĂ©racitĂ© de lâhistoire Quand ils sont venus me chercher, jâai commencĂ© Ă avoir des vertiges et Ă avoir trĂšs sommeil. Ils mâont immĂ©diatement appelĂ© par mon nom et mâont dit Allons-y ». MystĂ©rieusement, je sortais de la maison par une porte verrouillĂ©e. Ma mĂšre mâa mystĂ©rieusement vu dormir, alors que jâĂ©tais dĂ©jĂ hors de la maison. Elle Ă©tait la premiĂšre du groupe et la seule Ă avoir bu du sang humain dans un pot en argile. Lorsque nous arrivions Ă une tombe que nous choisissions, il la frappait simplement avec un long bĂąton et la tombe sâouvrait. Ensuite, il enlevait le cadavre du cercueil et commençait Ă manger la viande. AprĂšs avoir mangĂ© la viande humaine, nous prenions une partie de la viande et lâapportions Ă la maison de Gogo » oĂč elle Ă©tait sĂ©chĂ©e, puis nous laissions les choses en ordre dans la tombe. Les gens ne se rendaient pas compte que le tombeau Ă©tait ouvert ».Le mineur a rĂ©vĂ©lĂ© quâune fois les restes humains exhumĂ©s dans la tombe et sâils Ă©taient dans un Ă©tat de dĂ©composition avancĂ©, ils mangeraient toujours la viande. Mais dans la plupart des cas, ils cherchaient des tombes de personnes dĂ©cĂ©dĂ©es rĂ©cemment. Maintenant, les adolescentes ont de graves problĂšmes psychologiques et les experts disent quâelles doivent ĂȘtre nettoyĂ©es pour pouvoir jeter » toute la chair humaine quâelles ont mangĂ©e. Le chef du village local a dĂ©clarĂ© que les filles voulaient montrer comment elles avaient commis lâacte de sorcellerie, mais les villageois avaient vraiment peur dâaccompagner les filles au cimetiĂšre et de montrer comment elles ont mystĂ©rieusement ouvert les tombes et mangĂ© de la chair humaine.
Comptant parmi les Ă©vĂ©nements les plus tristement cĂ©lĂšbres de lâHistoire, les chasses aux sorciĂšres entraĂźnĂšrent la torture et la mort de milliers de personnes, pour la plupart des femmes. Certains des procĂšs pour sorcellerie les plus cĂ©lĂšbres eurent lieu en France au 15e siĂšcle, en Ăcosse au 16e siĂšcle et dans le Massachusetts au 17e siĂšcle. Dans chacun de ces cas, les victimes furent condamnĂ©es Ă tort, souvent torturĂ©es, puis exĂ©cutĂ©es une histoire Ă la fois fascinante et particuliĂšrement horrible. LES GUĂRISSEUSES ET ENCHANTERESSES La notion de sorcellerie, qui consiste en la manipulation des Ă©vĂ©nements du quotidien par le biais de la magie, remonte Ă lâAntiquitĂ©. Le code de Hammurabi, qui date du 18e siĂšcle avant notre Ăšre, prĂ©voyait des sanctions pour la sorcellerie. En gĂ©nĂ©ral, les sorciĂšres pouvaient ĂȘtre soit bonnes, soit mauvaises, pratiquant la magie blanche pour aider les autres ou la magie noire pour leur nuire. Vue dĂ©taillĂ©e du code de Hammurabi datant du 18e siĂšcle avant notre Ăšre, avec sa liste de lois, ses punitions du type Ćil pour Ćil », et ses peines pour personnes qui la pratiquaient Ă©taient souvent des femmes. Leurs voisins faisaient appel Ă elles pour guĂ©rir les maladies, aider les mĂšres Ă accoucher et retrouver les objets perdus. Mais ces femmes pouvaient Ă©galement ĂȘtre accusĂ©es dâĂȘtre Ă lâorigine de toutes sortes de maux de la maladie Ă la mort, des tempĂȘtes aux tremblements de terre, ou encore des sĂ©cheresses aux inondations. Certaines femmes dotĂ©es de tels pouvoirs Ă©taient mĂȘme vĂ©nĂ©rĂ©es comme des divinitĂ©s, comme dans la GrĂšce antique. En tant que principale dĂ©esse grecque de la magie et des sortilĂšges, HĂ©cate contrĂŽlait la terre, les cieux et les mers. Et lâenchanteresse grecque MĂ©dĂ©e aida Jason et les Argonautes Ă acquĂ©rir la Toison dâor, le manteau de laine magique dâun bĂ©lier volant. Vase grec datant du 5e siĂšcle avant notre Ăšre reprĂ©sentant CircĂ©, qui a enchantĂ© les hommes d'Ulysse sur l'Ăźle d' bien que certaines de ces personnes pratiquant la magie furent bonnes, celles qui Ă©taient accusĂ©es de jeter des sorts impies, de se mĂ©tamorphoser et de pervertir les lois des cieux suscitaient la peur. La Bible met en garde contre un tel mal, avec le livre de lâExode qui ordonne Tu ne laisseras point vivre la sorciĂšre » Exode 2218 et le LĂ©vitique Si un homme ou une femme ont en eux lâesprit dâun mort ou un esprit de divination, ils seront punis de mort ; on les lapidera leur sang retombera sur eux. » LĂ©vitique 2027. DES BOUCS ĂMISSAIRES EN EUROPE Le Moyen Ăge ne rendit pas la vie des sorciĂšres plus facile. La peste noire fit des ravages en Europe et les guerres de religion firent croire aux populations que des forces malveillantes et contre nature, telles que les sorciĂšres et les loups-garous, Ă©taient Ă lâĆuvre pour dĂ©truire la sociĂ©tĂ©. Les sorciĂšres devinrent un bouc Ă©missaire facile pour de nombreux papes, notamment Innocent VIII au 15e siĂšcle, dont les inquisiteurs ciblaient principalement les femmes, lâĂglise estimant quâĂve Ă©tait Ă lâorigine de lâexistence mĂȘme du pĂ©chĂ© dans le jardin dâĂden. Les autoritĂ©s mobilisaient les citoyens pour dĂ©busquer les coupables. Les accusations de sorcellerie dĂ©coulaient dâĂ©vĂ©nements banals tels que de petites disputes ou des griefs. La torture, pour obtenir des aveux, venait ensuite. Une fois la volontĂ© de la victime brisĂ©e par le bourreau, les autoritĂ©s la forçaient Ă en nommer dâautres, puis les faisaient pendre ou brĂ»ler sur le bĂ»cher. Le Malleus maleficarum, ou Marteau des sorciĂšres », est un guide du 15e siĂšcle pour trouver et punir les personnes considĂ©rĂ©es comme dâArc, une jeune paysanne vivant dans la France mĂ©diĂ©vale de la guerre de Cent Ans, entendit des voix lui disant de combattre les Anglais. VĂȘtue comme une guerriĂšre, elle aida Ă libĂ©rer la ville dâOrlĂ©ans, revigorant le moral des troupes françaises. Lorsque les Anglais capturĂšrent Jeanne, alors ĂągĂ©e de 19 ans, ils lâaccusĂšrent de sorcellerie et la brĂ»lĂšrent sur le bĂ»cher en 1431. Le pape BenoĂźt XV canonisa Jeanne en 1920, faisant dâelle la seule personne Ă avoir Ă©tĂ© reconnue comme sainte aprĂšs avoir Ă©tĂ© condamnĂ©e pour hĂ©rĂ©sie. Ă lire Jeanne dâArc, rĂ©cit dâun procĂšs truquĂ©. LA SORCELLERIE CHEZ LES BRITANNIQUES Dans les Ăźles britanniques, la sorcellerie atteignit les plus hautes sphĂšres du pays. Anne Boleyn, lâĂ©pouse dâHenri VIII pour qui il romput avec lâĂglise catholique en 1533, ne lui donna pas lâhĂ©ritier mĂąle quâil dĂ©sirait. Reconnue coupable en 1536 dâadultĂšre et de trahison, Anne fut dĂ©capitĂ©e Ă la tour de Londres. AprĂšs son exĂ©cution, elle fut accusĂ©e dâĂȘtre une sorciĂšre Ă onze doigts, et ce mĂȘme si lorsque ses restes furent exhumĂ©s au 19e siĂšcle, aucun doigt supplĂ©mentaire ne fut dĂ©couvert. AprĂšs la mort dâAnne, Henri VIII promulgua le Witchcraft Act de 1542, la premiĂšre loi dâAngleterre Ă proscrire lâutilisation de la magie noire. Ă lire Anne Boleyn et Henri VIII les liaisons dangereuses. Anne Boleyn fut reconnue coupable de conspiration en vue de provoquer la mort du roi Henri VIII, et fut plus tard accusĂ©e d'ĂȘtre une Ăcosse, la sorcellerie devint un crime passible de la peine de mort en 1563. Dans les annĂ©es 1590, des dĂ©cennies aprĂšs lâadoption de cette loi, le roi Jacques VI dâĂcosse causa de nombreuses morts Ă travers les Ăźles britanniques lorsque son obsession pour la magie noire dĂ©clencha lâune des pires chasses aux sorciĂšres de lâhistoire de lâEurope. Lorsque sa fiancĂ©e, la princesse Anne de Danemark, se rendit en Ăcosse pour Ă©pouser Jacques, une tempĂȘte sâabattit sur son navire. Le roi accusa les sorciĂšres et rassembla ses sujets dans la ville Ă©cossaise de North Berwick, oĂč les inquisiteurs utilisĂšrent la torture pour leur extorquer des aveux. Parmi les malheureuses Ă ĂȘtre arrĂȘtĂ©es se trouvait la sage-femme Agnes Sampson. Les inquisiteurs lui enfoncĂšrent une bride de sorciĂšres Ă quatre dents acĂ©rĂ©es dans la bouche, et la forcĂšrent Ă avouer quâelle avait tentĂ© dâassassiner le roi. La strangulation suivit, faisant dâelle lâune des soixante-dix personnes tuĂ©es lors de cet Ă©vĂ©nement qui inspira les trois sorciĂšres de la piĂšce Ă©cossaise Macbeth de Shakespeare. Gauche SupĂ©rieur Le Witchcraft Act de 1542 fut dĂ©crĂ©tĂ© pendant le rĂšgne dâHenri VIII. La pratique de la sorcellerie Ă©tait dĂ©sormais passible de la peine de DE The Print Collector, Getty ImagesDroite Fond Une bride de sorciĂšres Ă©tait utilisĂ©e pour faire souffrir et humilier les femmes, et pour maĂźtriser les personnes accusĂ©es d'ĂȘtre des sorciĂšres. LES SORCIĂRES DE SALEM En AmĂ©rique du Nord, les colonies anglaises organisĂšrent Ă©galement leurs propres procĂšs en sorcellerie, le plus cĂ©lĂšbre Ă©tant celui de Salem, dans le Massachusetts. En 1692, plusieurs jeunes filles commencĂšrent Ă y avoir de violentes crises. Le mĂ©decin local diagnostiqua un envoĂ»tement et elles furent traduites en justice. LâhystĂ©rie collective qui sâensuivit vit des voisins mĂ©fiants et rancuniers, pour la plupart de jeunes femmes ĂągĂ©es de 11 Ă 20 ans, sâaccuser mutuellement dâĂȘtre des sorciĂšres. Cela entraĂźna les procĂšs dâau moins 150 personnes qui nâavaient guĂšre de recours, dont une fillette de 4 ans. Margaret Jacobs accusa son grand-pĂšre George Jacobs d'ĂȘtre un sorcier, et le tribunal de Salem l'exĂ©cuta en 1692. Huile sur toile, majoritĂ© des accusĂ©s furent contraints de payer des amendes et de prĂ©senter des excuses publiques, tandis que dâautres furent emprisonnĂ©s et torturĂ©s des mois durant. Dix-neuf dâentre eux finirent par ĂȘtre pendus, et un autre fut pressĂ© Ă mort. La Cour gĂ©nĂ©rale du Massachusetts annula plus tard les verdicts de culpabilitĂ©, mais cela ne contribua guĂšre Ă apaiser les familles concernĂ©es, et le ressentiment et lâamertume perdurĂšrent pendant des siĂšcles. LA DERNIĂRE SORCIĂRE DâEUROPE Anna Göldi travaillait en tant que domestique pour une famille Ă Glaris, en Suisse. Ils lâaccusĂšrent dâavoir fait vomir des objets mĂ©talliques Ă lâune de leurs filles. Göldi fut exĂ©cutĂ©e en 1782, et dĂ©tient aujourdâhui la distinction peu enviable dâĂȘtre la derniĂšre personne Ă avoir Ă©tĂ© tuĂ©e pour sorcellerie en Europe. En 2008, les autoritĂ©s locales lâont innocentĂ©e et, en 2017, la ville a ouvert un musĂ©e dĂ©diĂ© Ă Anna Göldi et Ă cette pĂ©riode de l'histoire. Photographie du film Anna Göldin, la derniĂšre sorciĂšre, sorti en DE Alpha Film, AlamyDE MOINS EN MOINS DE PROCĂS Des deux cĂŽtĂ©s de lâAtlantique, la plupart des procĂšs pour sorcellerie commencĂšrent Ă sâĂ©teindre aprĂšs le 18e siĂšcle â bien que ce qui fut considĂ©rĂ© comme le deuxiĂšme procĂšs pour sorcellerie de Salem eut lieu en 1878. Toutes les sorciĂšres nâĂ©taient pas des femmes Daniel Spofford, un adepte de Mary Baker Eddy des Scientistes chrĂ©tiens, aida Ă guĂ©rir une femme invalide ĂągĂ©e de 50 ans, Lucretia Brown, dont la colonne vertĂ©brale avait Ă©tĂ© endommagĂ©e dans son enfance. Celle-ci prĂ©tendit dâabord que la Science chrĂ©tienne lâavait guĂ©rie mais, lorsquâelle fit une rechute, elle accusa Spofford dâavoir utilisĂ© le mesmĂ©risme », ou hypnotisme, pour affecter nĂ©gativement sa santĂ©. Le procĂšs devint le dernier procĂšs pour sorcellerie de Salem il se dĂ©roula le 14 mai 1878, prĂšs de deux siĂšcles aprĂšs lâhystĂ©rie initiale. Le juge rejeta lâaffaire. Gerald Gardner, le fondateur de la Wicca moderne, dans la salle des magiciens du Moulin des sorciĂšres sur l'Ăźle de Man, en mer d' DE Image courtesy of croyance en la sorcellerie persista mĂȘme au 20e siĂšcle. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le New Forest Coven, un groupe de prĂ©tendues sorciĂšres, se rĂ©unit Ă Highcliffe-by-the-Sea, en Angleterre, pour jeter un sort Ă Adolf Hitler le 1er aoĂ»t 1940. Le fondateur de la Wicca moderne, Gerald Gardner, Ă©crivit dans son livre Witchcraft Today publiĂ© 1954 que lâobjectif du groupe Ă©tait de jeter un sort pour protĂ©ger les Ăźles britanniques de lâinvasion des nazis. Leur rituel, tel que racontĂ© par Gardner, fut connu sous le nom dâOperation Cone of Power. Aujourdâhui, dans le monde entier, les craintes liĂ©es Ă la sorcellerie et aux pouvoirs surnaturels nâont pas complĂštement disparu. Aux Ătats-Unis, la panique satanique » des annĂ©es 1980 et 1990 a suscitĂ© des thĂ©ories de conspiration sans fondement et des accusations de violences rituelles par la magie noire dans tout le pays. Au dĂ©but des annĂ©es 2000, la peur de la sorcellerie Ă©tait Ă lâorigine de violences et de dĂ©cĂšs dans des pays comme la Papouasie-Nouvelle-GuinĂ©e et le Nigeria. Ă mesure que la science continue de progresser et que les superstitions disparaissent, peut-ĂȘtre que la peur des sorciĂšres des temps modernes appartiendra un jour rĂ©ellement au passĂ©. Des extraits de ce travail ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© publiĂ©s dans Science of the Supernatural de David S. Levy en langue anglaise. Copyright © 2019 National Geographic Partners, article a initialement paru sur le site en langue anglaise.
il a initie la chasse au sorciere au usa