MaryseCondĂ© (Auteur) Fille de l'esclave Abena violĂ©e par un marin anglais Ă  bord d'un vaisseau nĂ©grier, Tituba, nĂ©e Ă  la Barbade, est initiĂ©e aux pouvoirs surnaturels par Man Yaya, guĂ©risseuse et faiseuse de sorts. Son mariage avec John Indien l'entraĂźne Ă  Boston, puis au village de Salem au service du pasteur Parris. CulturesirriguĂ©es Ă  Diffa : Le poivron, cette richesse du Manga PP. 10-11. N°1277 Sahel Dimanche. du 7 mars 2008. — Prix : 250 francs. OFFICE NATIONAL. D’EDITION ET DE PRESSE. Place du Petit MarchĂ©. Howls Moving Castle / Le chĂąteau ambulant. AnnĂ©es de crĂ©ation. 2003-2004. ƒuvre originale. Howl's Moving Castle ( Le chĂąteau de Hurle) de Diana Wynne Jones. ScĂ©nario, storyboard et rĂ©alisation. Hayao Miyazaki. Lesesprits ne reprĂ©sentent en aucun cas la Foire du TrĂŽne ou bien le dĂ©foulement du week end par des profanes ou non initiĂ©s au monde des esprits !On ne peut prĂ©tendre ĂȘtre l'expert le plus reconnu pour chasser les esprits, qui je vous le rappelle sont des ex ĂȘtres humains, les voir en tant que tels nous replacent devant la vie, la mort, le respect, l'amour de l'inconnu et LaCourse au jouet Film Complet Streaming Français Gratuit Bluray #1080px, #720px, #BrRip, #DvdRip. Comme tous les enfants amĂ©ricains, et bientĂŽt les autres, Jamie veut un Turbo Man pour NoĂ«l. Seulement son papa, homme d'affaires stressĂ©, a oubliĂ© sa promesse. Il s'en souvient quelques heures avant la remise fatidique des cadeaux et part Description BĂąton de sauge blanche pour purifier et nettoyer avec rĂ©harmonisation des 7 chakras : Il s’agit d’un beau bĂąton de bavure fabriquĂ© Ă  partir de sauge blanche de Californie. Les feuilles sĂ©chĂ©es de la sauge blanche ont un arĂŽme sucrĂ© et lĂ©gĂšrement astringent. Ila initiĂ© la chasse aux sorciĂšres aux USA Solution est: M C C A R T H Y « PrĂ©cĂ©dent Tout Grille 3 Solution Suivant » Sur CodyCross. CodyCross est un cĂ©lĂšbre jeu nouvellement publiĂ© dĂ©veloppĂ© par Fanatee. Il a beaucoup de mots croisĂ©s divisĂ©s en diffĂ©rents mondes et groupes. Chaque monde a plus de 20 groupes avec 5 grille chacun. Certains des mondes sont: planĂšte Terre, tQzfsvb. Depuis les attentats du 11 septembre 2001, les États-Unis connaissent une hausse importante des agressions contre les musulmans et de la discrimination Ă  l’embauche Ă  l’égard des travailleurs musulmans, arabes ou sikhs. Dans un rapport paru en mai 2004, le Conseil pour les relations amĂ©ricano-musulmanes CAIR, une importante organisation musulmane amĂ©ricaine, a ainsi recensĂ© 93 cas de crimes racistes en 2003, soit plus du double qu’en 2002. Le phĂ©nomĂšne n’est pas nouveau tout au long du XXe siĂšcle, les États-Unis ont subi des vagues de violence dirigĂ©es contre de prĂ©tendus ennemis de l’intĂ©rieur ». Le tout avec la bĂ©nĂ©diction, voire la complicitĂ© de l’État fĂ©dĂ©ral. En 1917, le prĂ©sident Woodrow Wilson confia Ă  son ancien directeur de campagne Ă©lectorale, George Creel, la direction du premier organisme moderne de propagande Ă©tatique le ComitĂ© pour l’information publique Committee on Public Information - CPI. Il dĂ©finit des mĂ©thodes de manipulation des masses qui furent ultĂ©rieurement appliquĂ©es par Goebbels en Allemagne et Tchakotine en URSS. Sa mission Ă©tait de convaincre les citoyens, en utilisant les moyens de l’ État Ă  leur insu, qu’il fallait entrer dans la PremiĂšre Guerre mondiale et y investir toutes les ressources du pays. Pour ce faire, Creel exacerba une forme de nationalisme, plongeant le pays dans une chasse aux sorciĂšres » contre tous ceux qui pouvaient ĂȘtre soupçonnĂ©s de ne pas ĂȘtre assez patriotiques les objecteurs de consciences, les États-Uniens d’origine allemande, les immigrĂ©s, les communistes et ceux qui avaient Ă©chappĂ© Ă  la conscription. Une fois le conflit terminĂ©, la xĂ©nophobie d’État se tourna non seulement contre les immigrĂ©s, mais aussi contre les opposants politiques. Les États-Unis connaissent une grave crise Ă©conomique lors de la reconversion de l’économie de guerre en Ă©conomie de paix. D’importantes grĂšves ont lieu en janvier 1919, notamment Ă  Seattle, oĂč 60 000 travailleurs paralysent toute activitĂ©. Ils sont immĂ©diatement qualifiĂ©s de rouges » et accusĂ©s de fomenter un coup d’État. Le maire de la ville, Ole Hansen, annonce le recours de la municipalitĂ© Ă  1500 policiers et autant d’agents fĂ©dĂ©raux pour briser le mouvement. Sous la menace d’un bain de sang, les grĂ©vistes reprennent le travail. John Edgar Hoover Directeur du FBI de 1924 Ă  1972. L’épisode inaugure une nouvelle maniĂšre de traiter les revendications sociales et les opposants politiques. À la suite d’une sĂ©rie d’attentats attribuĂ©s Ă  des anarchistes en 1919, l’Attorney General A. Mitchell Palmer, invente le mythe du pĂ©ril rouge » Red Scare. Pour lutter contre cette menace intĂ©rieure, il crĂ©e une police politique au sein du FBI, la Division des renseignements gĂ©nĂ©raux General Intelligence Division - GID, dont le but est de dĂ©voiler les complots bolchĂ©viques » et d’en identifier, puis incarcĂ©rer ou dĂ©porter les auteurs. Il place Ă  sa tĂȘte John Edgar Hoover. L’État fiche ainsi prĂšs de 200 000 opposants et organisations radicales, ce qui dĂ©bouchera sur l’arrestation de milliers de personnes, qui seront placĂ©es en dĂ©tention ou expulsĂ©es du territoire, pour les Ă©trangers, parfois pour de simples propos anticapitalistes ou antigouvernementaux. Le tout en violation des droits les plus Ă©lĂ©mentaires de la dĂ©fense droit Ă  un avocat, droit Ă  un procĂšs Ă©quitable.... Cette politique n’est pas uniquement xĂ©nophobe elle s’accompagne d’une rĂ©thorique selon laquelle ceux qui contestent l’ordre Ă©tabli sont non-AmĂ©ricains » unamerican. Ce qui revient Ă  considĂ©rer comme des Ă©trangers ceux qui n’ont pas les mĂȘmes opinions politiques que les gouvernants. Deux partis, qui sont Ă©galement des syndicats, sont particuliĂšrement visĂ©s l’Internal Workers of the World IWW, ou Wobblies, dirigĂ© par "Big" Bill Haywood, et le Parti socialiste dirigĂ© par Eugene Debs. Deux formations politiques qui se sont officiellement opposĂ©es Ă  la PremiĂšre Guerre mondiale. Dans le mĂȘme temps, les grĂšves et Ă©meutes qui secouent le pays sont qualifiĂ©es dans la presse de crime contre la sociĂ©tĂ© ». Des gĂ©nĂ©raux stationnĂ©s en Europe dĂ©cident de crĂ©er une association d’anciens combattants qui puisse rĂ©gĂ©nĂ©rer le pays en refusant la lutte des classes et en mettant en avant les valeurs d’unitĂ© et de sacrifice qui triomphĂšrent pendant la guerre. Le 8 mai 1919 ils crĂ©ent la LĂ©gion amĂ©ricaine Ă  St. Louis pour soutenir et dĂ©fendre la Constitution des États-Unis d’AmĂ©rique, maintenir la loi et l’ordre, initier et perpĂ©tuer un amĂ©ricanisme pur et dur ». Six mois plus tard, l’organisation compte plus de 650 000 membres, puis un million fin 1919. La plupart d’entre eux ne font que distribuer des tracts anti-communistes, mais les Ă©lĂ©ments les plus fanatiques n’hĂ©sitent pas Ă  faire le coup de poing contre les communistes rĂ©els ou supposĂ©s et coordonnent les actions des briseurs de grĂšve ». En 1933 le chef de la LĂ©gion amĂ©ricaine sollicite un grand soldat, l’ancien commandant en chef des Marines, le gĂ©nĂ©ral Smedley Darlington Butler, pour transformer l’association sur le modĂšle des Croix de feu français et prendre le pouvoir. Mais au dernier moment comme François de La Rocque peu aprĂšs en France, le hĂ©ros se rĂ©tracte et refuse de prendre la tĂȘte d’un coup d’État fasciste [1]. La chasse aux Rouges » s’arrĂȘte progressivement en 1920. En mai, Ă  la faveur de l’affaire Sacco et Vanzetti, deux communistes italiens accusĂ©s probablement Ă  tort d’avoir braquĂ© et tuĂ© le caissier et le gardien d’une usine de Braintree, douze Ă©minents juristes Ă©tats-uniens rendent un rapport sur les violations des libertĂ©s fondamentales par le DĂ©partement de la Justice. La dĂ©cision prise par l’AssemblĂ©e de New York de renvoyer les Ă©lus socialistes suscite l’indignation des journaux nationaux et de responsables politiques. MĂȘme l’Attorney General Alexander Mitchell Palmer se prononce contre cette dĂ©cision, en dĂ©clarant injuste d’assimiler les socialistes aux communistes. Par ailleurs, l’expulsion d’étrangers apparaĂźt rapidement, aux yeux des patrons de l’industrie, comme la disparition d’une main d’Ɠuvre bon marchĂ©. L’ensemble de ces facteurs mĂšne Ă  l’essoufflement du processus entamĂ© en 1919. Mais l’affaire de la premiĂšre grande peur des Rouges » permet dĂ©jĂ  de recenser plusieurs aspects de l’anticommunisme que l’on retrouvera tout au long de l’Histoire des États-Unis au XXe siĂšcle l’intolĂ©rance, la xĂ©nophobie, l’obsession du complot, l’atteinte aux libertĂ©s au nom de la sĂ©curitĂ© interne, la menace extĂ©rieure utilisĂ©e pour briser une opposition extĂ©rieure, la dĂ©lation, les accusations tous azimuts, la brutalitĂ© de la rĂ©pression ou la mise Ă  l’écart des rĂšgles juridiques pour ceux que l’on considĂšre comme sĂ©ditieux » [2]. Le 19 fĂ©vrier 1942, le prĂ©sident Roosevelt, cĂ©dant au sentiment xĂ©nophobe ordonne l’arrestation sans jugement de 120 000 citoyens Ă©tats-uniens d’origine japonaise et leur internement en camp de concentration. Cette mesure discriminatoire ne s’applique pas aux citoyens dont les familles sont originaires d’autres pays ennemis, notamment l’Allemagne, mais exclusivement Ă  ceux dont les parents sont japonais [3]. Harry S. Truman La fin de la Seconde Guerre mondiale et le dĂ©but de la Guerre froide qui va opposer, pendant plus de quarante ans, les États-Unis Ă  l’URSS, relancent le sentiment anticommuniste au sommet de l’État. Le prĂ©sident Harry S. Truman est critiquĂ© de toute part. Sur sa droite, les RĂ©publicains l’accusent d’ĂȘtre trop mou » face au pĂ©ril communiste ». Sur sa gauche, il doit faire face Ă  une opposition hĂ©tĂ©roclite, composĂ©e de certains DĂ©mocrates, autour d’Henry Wallace, du Parti communiste, mais aussi de personnalitĂ©s isolĂ©es telles que Walter Lippman, Albert Einstein, Fiorello La Guardia, ou encore Henry Morgenthau. Ces individus considĂšrent que la rĂ©conciliation avec l’Union soviĂ©tique [est] possible sans sacrifier l’intĂ©rĂȘt national ... que la Guerre froide ne [doit] pas ĂȘtre un processus de militarisation et que le conflit [menace] les institutions amĂ©ricaines et les principes les plus chers au cƓur des AmĂ©ricains » [4]. Des propos qui trouvent un Ă©cho dans la population elle-mĂȘme qui, bien qu’anticommuniste dans son ensemble, ne souhaite pas d’une confrontation avec l’URSS, d’autant que l’idĂ©e d’un pĂ©ril rouge » apparaĂźt plus comme un fantasme que comme une rĂ©alitĂ©. Le souvenir de l’alliance soviĂ©to-Ă©tats-unienne pour lutter contre l’Allemagne nazie est encore vivace. Comme aprĂšs la PremiĂšre Guerre mondiale, et mĂȘme si la domination des États-Unis sur l’économie mondiale va rapidement se mettre en place, le retour Ă  une Ă©conomie de paix pose, dans les premiĂšres annĂ©es, quelques difficultĂ©s Ă  la population Ainsi l’annĂ©e 1946 voit-elle un retour du chĂŽmage et des grĂšves. Le mouvement social suscite un fort sentiment anti-syndical qui conduit Ă  un succĂšs des RĂ©publicains aux Ă©lections lĂ©gislatives. ImmĂ©diatement, une trentaine d’États adoptent des lĂ©gislations anti-syndicales et, en 1947, le CongrĂšs vote, contre l’avis du prĂ©sident Truman qui tente d’y opposer son veto, la loi Taft-Hartley. Celle-ci vise Ă  rĂ©duire le pouvoir syndical et Ă  Ă©liminer spĂ©cifiquement l’influence communiste dans le mouvement syndical » [5]. Le texte prĂ©voit notamment que tout Ă©lu syndical jure par Ă©crit qu’il n’est pas membre du parti communiste ou affiliĂ© Ă  un tel parti et qu’il ne croit ni n’enseigne le renversement du gouvernement des États-Unis par la force ou par tout moyen illĂ©gal ou anticonstitutionnel » [6]. Des affaires d’espionnage supposĂ©es - en rĂ©alitĂ© inventĂ©es - au profit de l’URSS renforcent la paranoĂŻa anti-communiste naissante. En octobre 1946, l’ Chamber of Commerce publie un rapport selon lequel les communistes auraient infiltrĂ© les instances gouvernementales, notamment le DĂ©partement d’État, et les syndicats. Il propose, dans ses conclusions, de chasser tous les "subversifs" des lieux oĂč se forme l’opinion Ă©coles et bibliothĂšques, cinĂ©ma, radio et tĂ©lĂ©vision, presse Ă©crite » [7]. Un peu plus tĂŽt, un rapport de J. Edgar Hoover, devenu directeur du FBI, affirmait l’existence d’un vaste rĂ©seau d’espionnage implantĂ© aux États-Unis, avec des ramifications au sein mĂȘme du gouvernement. Hoover affirme par ailleurs avoir demandĂ© Ă  ses hommes de continuer leurs investigations et confirme travailler Ă  l’élaboration d’une liste de tous les membres du parti et des personnes dangereuses en cas de crise sĂ©rieuse avec l’Union soviĂ©tique ». Cette vaste campagne de dĂ©sinformation porte ses fruits. Afin d’enlever aux RĂ©publicains leur principal argument Ă©lectoral, Truman met en place, en novembre 1946, une commission temporaire chargĂ©e d’évaluer la loyautĂ© des fonctionnaires. Le 21 mars, elle devient permanente par le dĂ©cret prĂ©sidentiel n°9835, qui Ă©tablit un programme de vĂ©rification de la loyautĂ© des fonctionnaires. SimultanĂ©ment, Truman met en place un appareil d’État secret capable de conduire sans discontinuer une Guerre froide contre l’Union soviĂ©tique quelles que soient les alternances politiques. Le National Security Act de 1947 crĂ©e Ă  la fois un Ă©tat-major interarmes permanent en temps de paix JCS, une agence omnipotente de renseignement et d’action CIA, et un salle de commandement permanente NCS. Puis, il limoge le gĂ©nĂ©ral George F. Keenan, thĂ©oricien de la menace soviĂ©tique mais partisan de l’endiguement, au profit de Paul H. Nitze, favorable Ă  l’affrontement militaire sur des théùtres pĂ©riphĂ©riques. En 1948, Truman est réélu PrĂ©sident des États-Unis. En rĂ©alitĂ©, le mouvement sur lequel il surfe le dĂ©passe dĂ©jĂ . Au CongrĂšs, les reprĂ©sentants ont créé une Commission parlementaire sur les activitĂ©s anti-amĂ©ricaines, oĂč Richard Nixon joue un rĂŽle important. La commission est notamment Ă  l’origine de la premiĂšre chasse aux sorciĂšres » dans le milieu du cinĂ©ma et du divertissement, avec l’aide de Ronald Reagan, alors prĂ©sident du Screen Actors Guild, le syndicat des acteurs Ă  Hollywood [8]. En 1948, c’est encore Richard Nixon qui pousse ses collĂšges parlementaires Ă  s’intĂ©resser Ă  l’affaire Alger Hiss, du nom de ce haut fonctionnaire du DĂ©partement d’État accusĂ© d’avoir appartenu au Parti communiste sur la base d’informations - au demeurant peu fiables - de Whittaker Chambers, un important responsable de la rĂ©daction de Time. Cette affaire renforce la lĂ©gitimitĂ© de la croisade anticommuniste et ouvre la voix au sĂ©nateur Joseph McCarthy. Joseph McCarthy Cet homme politique mĂ©diocre, Ă©lu le pire parlementaire » en 1951 par l’Association des journalistes parlementaires, dĂźne, en janvier 1950 avec le pĂšre Edmund Walsh, professeur de l’UniversitĂ© jĂ©suite de Georgetown Ă  Washington. Celui-ci lui suggĂšre, pour garder son siĂšge, de se lancer dans une croisade anticommuniste. AussitĂŽt dit, aussitĂŽt fait. Le 9 fĂ©vrier 1950, Joseph McCArthy prononce un discours Ă  Wheeling dans lequel il met gravement en cause le secrĂ©taire d’État Dean Acheson et, tout en brandissant une feuille de papier, affirme dĂ©tenir une liste de 205 noms, communiquĂ©e au secrĂ©taire d’État, de membres du parti communiste qui malgrĂ© tout travaillent encore au dĂ©partement d’État et qui façonnent sa politique ». L’affaire fait scandale, et pourtant, comme tous les discours sur l’ ennemi intĂ©rieur », les propos de McCarthy reposent sur du vent. Il n’y a pas de liste, pas de noms, si ce n’est ceux recensĂ©s par les comitĂ©s d’évaluation des fonctionnaires, publiĂ©s en 1946, et qui comprenaient des anciens communistes, des fascistes, des alcooliques et des homosexuels. MalgrĂ© la supercherie, McCarthy persiste et prononce un discours devant le SĂ©nat le 20 fĂ©vrier. Il y Ă©voque l’infiltration de l’administration dĂ©mocrate d’Harry Truman par des communistes. PrĂ©sident de la Government Committee on Operations du SĂ©nat, il mĂšne une sĂ©rie d’investigations afin de mettre en cause des dĂ©cideurs politiques sur la base de leurs anciennes affiliations militantes. La plupart sont contraints de dĂ©missionner. Pour les autres, il leur est proposĂ©, pour sauver leur carriĂšre, de dĂ©noncer d’autres proches du Parti communiste. Des artistes et des intellectuels sont Ă©galement inquiĂ©tĂ©s. En 1952, il nomme Ă  ses cĂŽtĂ©s Roy Cohn, sur recommandation de John Edgar Hoover. Cohn avait participĂ© Ă  la mise en accusation de Julius et Ethel Rosenberg, un couple de juifs communistes accusĂ©s d’espionnage au profit de l’URSS et condamnĂ©s Ă  mort en 1951. Le FBI a jouĂ© un rĂŽle considĂ©rable dans la croisade anticommuniste de McCarthy, comme l’a indiquĂ© William Sullivan, l’un des Ă©minents agents du FBI C’est nous qui rendions possibles les auditions de McCarthy. Nous [lui] fournissions tous les matĂ©riaux qu’il utilisait ». Ces matĂ©riaux, le FBI n’avait pas les moyens de les rĂ©unir, il lui Ă©taient fournis par un syndicat patronal, le Mid-America Research Library [9], qui Ă©tablit plus de 6 millions de dossiers sur les activitĂ©s politiques et sexuelles de leurs employĂ©s [10]. Les idĂ©es dĂ©fendues par McCarthy ont le vent en poupe, et le gouvernement Truman devient la cible d’attaques anticommunistes rĂ©pĂ©tĂ©es. Dean Acheson, le secrĂ©taire d’État, est particuliĂšrement visĂ©, tout comme George Marshall, secrĂ©taire Ă  la DĂ©fense, qui sera contraint de dĂ©missionner. Harry Truman, lui-mĂȘme attaquĂ© sur ce terrain, renonce Ă  se prĂ©senter aux Ă©lections prĂ©sidentielles de 1952, remportĂ©es par le gĂ©nĂ©ral Dwight Eisenhower. Son arrivĂ©e au pouvoir devait, pour beaucoup, sceller la fin du maccarthysme. Il n’en fut rien. McCarthy s’attaqua en effet Ă  la culture anti-amĂ©ricaine » dans les livres. Son Ă©quipe dĂ©couvrit ainsi que 30 000 livres avaient Ă©tĂ© Ă©crits par des communistes, des pro-communistes, d’anciens communistes ou des anti anti-communistes ». AprĂšs la publication de la liste complĂšte de ces ouvrages, les livres furent retirĂ©s des rayons des bibliothĂšques. Par ailleurs, une rĂ©fĂ©rence Ă  Dieu est ajoutĂ©e au serment d’allĂ©geance rĂ©citĂ© chaque matin par les Ă©coliers et fonctionnaires pour repĂ©rer les communistes athĂ©es qui refuseraient de le prononcer. Mais le croisĂ© de l’anticommunisme commet une erreur en octobre 1953, il choisit de dĂ©noncer l’infiltration communiste au sein de l’armĂ©e. L’institution se rebelle et obtient son dĂ©part par le vote d’une motion de censure, le 2 dĂ©cembre 1954. C’est une mauvaise nouvelle pour l’extrĂ©miste anticommuniste John Edgar Hoover, qui dirige le FBI depuis 1924. La vie politique Ă©tats-unienne est en effet secouĂ©e par diffĂ©rents mouvements de contestation, notamment celui pour les droits civils, emmenĂ©s par Martin Luther King, puis celui contre la guerre du Vietnam. C’est pour lutter contre cette subversion d’un genre nouveau que Hoover met en place le programme COINTELPRO Counter Intelligence Programme, Ă  partir de 1956. Ses premiĂšres cibles sont des responsables du Parti communiste Ă©tats-unien, voire du Parti socialiste. Des dirigeants, des militants et des sympathisants de ces formations sont placĂ©s sur Ă©coutes, Ă©cartĂ©s de l’administration, ou dĂ©nigrĂ©s dans des campagnes de presse avant les grandes Ă©chĂ©ances Ă©lectorales. Rapidement, le programme se dĂ©tache cependant de ses cibles originelles pour s’attaquer aux associations des droits civiques. John Edgar Hoover explique ainsi, dans une note interne adressĂ©e Ă  l’ensemble de ses agents, le 25 mars 1968, que le COINTELPRO doit empĂȘcher la coalition des groupes nationalistes noirs ..., empĂȘcher la naissance d’un "messie" qui pourrait unifier et Ă©lectriser le mouvement nationaliste noir. ... Il faut faire comprendre aux jeunes Noirs modĂ©rĂ©s que, s’ils succombent Ă  l’enseignement rĂ©volutionnaire, ils seront des rĂ©volutionnaires morts ». Malcolm X Les documents rendus publics Ă  partir de 1970 sur COINTELPRO ne permettent pas de cerner avec prĂ©cision la maniĂšre dont le FBI mena, dans le dĂ©tail, les opĂ©rations de dĂ©stabilisation du mouvement pour les droits civiques. Le plus simple fut, d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, de prĂ©senter les organisations du rĂ©vĂ©rend Martin Luther King et de Malcolm X comme antipatriotiques, antiamĂ©ricaines et proches des communistes. Dans l’AmĂ©rique des annĂ©es 1960, Malcolm X reprĂ©sente un danger tout particulier. Converti Ă  l’islam tout en ayant rompu avec le mouvement des Black Muslims, il est tour Ă  tour accusĂ© d’ĂȘtre antiblanc, antisĂ©mite et propagateur de haine raciale. Lorsque les arguments ne suffisent plus, il est abattu, le 21 fĂ©vrier 1965 [11]. Le 4 avril 1968, c’est au tour de Martin Luther King. GrĂące Ă  ces deux meurtres, dont les enquĂȘtes seront particuliĂšrement bĂąclĂ©es, la volontĂ© de John Edgar Hoover est accomplie il n’y aura plus de messie » capable d’unifier et d’électriser le mouvement nationaliste noir ». Le FBI s’est Ă©galement attaquĂ©, dans le cadre de COINTELPRO aux activitĂ©s des Black Panthers. Ce mouvement, fondĂ© en 1966, revendiquait la libĂ©ration des Noirs Ă©tats-uniens, non pas par le biais du militantisme pacifique prĂŽnĂ© par Martin Luther King, mais plutĂŽt par l’ autodĂ©fense ». En 1969, l’un de ses membres, Fred Hampton, est exĂ©cutĂ© au terme d’une opĂ©ration menĂ©e conjointement par le FBI et la police de Chicago. Une autre figure emblĂ©matique du mouvement, Angela Davis, est accusĂ©e de meurtre et de kidnapping. Elle est arrĂȘtĂ©e en 1970, et effectue seize mois de dĂ©tention avant d’ĂȘtre acquittĂ©e de toutes ses charges. De telles mĂ©thodes ne pouvaient continuer Ă  rester inconnues du grand public. Bien que continuellement dĂ©noncĂ©es par les opposants politiques qui en furent victimes, il faut attendre le scandale du Watergate pour que la presse nationale Ă©tats-unienne s’intĂ©resse Ă  la question. Le FBI est alors accusĂ© d’avoir mis sur Ă©coute le siĂšge de campagne des DĂ©mocrates, au bĂ©nĂ©fice du prĂ©sident Nixon. Les rĂ©vĂ©lations publiĂ©es par Bob Woodward et Carl Bernstein entraĂźnent une sĂ©rie d’investigations sur les modes d’action de l’organisation dirigĂ©e par John Edgar Hoover. La paranoĂŻa des agents fĂ©dĂ©raux Ă  l’encontre de l’ ennemi intĂ©rieur » disparaĂźt peu Ă  peu. Le phĂ©nomĂšne a pourtant resurgi subitement Ă  la suite des attentats du 11 septembre. La nouvelle croisade ne vise plus aujourd’hui les communistes ou les Noirs, mais les musulmans. Daniel Pipes [12] s’en est fait le fer-de-lance en appelant, Ă  de multiples reprises, Ă  une Ă©puration du personnel universitaire de tous ses Ă©lĂ©ments rĂ©putĂ©s trop sensibles Ă  la cause palestinienne, et Ă  la mise Ă  l’écart des fonctionnaires et soldats de confession musulmane. Dans un article du Jerusalem Post du 26 novembre 2003, il prĂ©conise de distribuer un questionnaire dans le plus pur style maccarthyste aux responsables musulmans Ă©tats-uniens. Il leur serait ainsi demandĂ© de condamner le Hezbollah en tant qu’organisation terroriste, de reconnaĂźtre que des fondamentalistes musulmans sont responsables des attentats du 11 septembre, et d’accepter de voir leur vie privĂ©e espionnĂ©e pour des questions de sĂ©curitĂ© plus que tout autre citoyen Ă©tats-unien. Dans cet Ă©tat d’esprit, l’Attorney General John Ashcroft [13] profite du choc du 11 septembre pour faire adopter l’USA Patriot Act, un texte fleuve dont la prĂ©paration a demandĂ© des mois et qu’il prĂ©sente pourtant six jours aprĂšs les attentats. Il suspend les libertĂ©s fondamentales dans toutes les affaires liĂ©es de prĂšs ou de loin au terrorisme. Puis, il ordonne le fichage par le FBI de tous les musulmans pratiquants, qu’ils soient Ă©trangers ou nationaux ; il contraint tous les Ă©trangers originaires de pays musulmans Ă  pointer chaque mois au commissariat de leur quartier ; et il planifie la construction de camps d’internement en prĂ©vision d’incarcĂ©ration de masse. [1] À l’inverse, la LĂ©gion amĂ©ricaine inspirera la crĂ©ation, en 1939, de la LĂ©gion française des combattants.[2] La chasse aux sorciĂšres, de Marie-France Toinet, Editions Complexe, 1995.[3] Years of Infamy. The Untold Story of American’s Concentration Camp par Michi Weglyn, William Morrow and Co Ă©d., 1976[4] Cold War Critics, par Thomas G. Paterson, Chicago Quadrangle, 1971.[5] Loyalty among governement employees », par Thomas I. Emerson et David Helfeld, Yale Law Journal, dĂ©cembre 1948. CitĂ© par Marie-France Toinet, À la mĂȘme Ă©poque, les principaux syndicats Ă©tats-uniens, et notamment l’AFL et la CIO tentent de se dĂ©barrasser de leurs Ă©lĂ©ments communistes. Voir AFL-CIO ou AFL-CIA ? » par Paul Labarique, Voltaire, 2 juin 2004[7] La chasse aux sorciĂšres, Ce syndicat patronal recrutera particuliĂšrement dans les industries d’armement et deviendra l’American Security Council. Il sera alors qualifiĂ© par Eisenhower de complexe militaro-industriel ». Il comprenait au dĂ©part General Electric, Lockheed, Motorola, Allstate Insurance, Standard Oil of california, General Dynamics, reynolds Metals, Quaker Oats, Honeywell, Steel, Kraft Foods, Stewart-Warner, Schick-Eversharp, Illinois Central Railroad, et surtout Seras-Roebuck.[10] Power on the Right par William W. Turner, Ramparts Press, 1971.[11] Avant de mourir, Malcom X demande Ă  sa secrĂ©taire de prĂ©venir un mystĂ©rieux correspondant Ă  GenĂšve dont il inscrit le numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone sur un papier. Il s’agit du pĂšre adoptif de l’intellectuel suisse Tariq Ramadan. Ce dernier, militant rĂ©volutionnaire tiers-mondiste, fait aujourd’hui l’objet d’une campagne de dĂ©nigrement internationale qui n’est pas sans rappeler celle qui fut conduite par Hoover contre Malcolm X. page 1 ... p2 >>> Sha T3 Album BD de la SĂ©rie Sha Titre Soul Vengeance Nouvelle Edition Paru le 20 Juin 2012 Dessin Olivier Ledroit ScĂ©nario Pat Mills Genre Policier-Thriller Public Ados-Adultes Editeur SOLEIL Collection ANTICIPATION EAN 9782302020764Prix public 14,95 € Ce qu'en dit l'Ă©diteur En France, au XVe siĂšcle, la chasse aux ... Suite ... Sha T2 Album BD de la SĂ©rie Sha Titre Soul Wound Nouvelle Edition Paru le 23 Mai 2012 Dessin Olivier Ledroit ScĂ©nario Pat Mills Genre Policier-Thriller Public Ados-Adultes Editeur SOLEIL Collection ANTICIPATION EAN 9782302023499Prix public 14,95 € Ce qu'en dit l'Ă©diteur En France, au XVe siĂšcle, la chasse aux ... Suite ... Sha T1 Album BD de la SĂ©rie Sha Titre The Shadow One Nouvelle Edition Paru le 22 Juin 2011 Dessin Olivier Ledroit ScĂ©nario Pat Mills Genre Policier-Thriller Public Ados-Adultes Editeur SOLEIL EAN 9782302017887Prix public 14,95 € Ce qu'en dit l'Ă©diteur ... Suite ... Sha T1 Album BD de la SĂ©rie Sha Titre The Shadow One Paru le 14 Mars 2000 Dessin Olivier Ledroit ScĂ©nario Pat Mills Genre Policier-Thriller Public Ados-Adultes Editeur SOLEIL EAN 9782877645652Prix public 14,95 € Ce qu'en dit l'Ă©diteur Au 16Ăšme siĂšcle une jeune fille ... Suite ... Sha Coffret BD de la SĂ©rie Sha Titre Sha Coffret Nouvelle Edition Paru le 25 Novembre 2009 Dessin Olivier Ledroit ScĂ©nario Pat Mills Genre Policier-Thriller Public Ados-Adultes Editeur SOLEIL EAN 9782302008762Prix public 49,09 € Ce qu'en dit l'Ă©diteur Coffret comprenant les tomes 1-2-3 de la ... Suite ... page 1 ... p2 >>> PubliĂ© le 20 juillet 2017 Ă  17h55Cette vidĂ©o n'est plus disponibleSource Sujet JT LCISORCELLERIE - Il y a plus de trois siĂšcles, une chasse aux sorciĂšres prenait place dans le Massachusetts, aux États-Unis. AprĂšs de nombreuses dĂ©nonciations, dix-neuf personnes Ă©taient injustement pendues. Pour honorer leur mĂ©moire, un mĂ©morial a Ă©tĂ© inaugurĂ© y a 325 ans, dix-neuf personnes soupçonnĂ©es de sorcellerie Ă©taient pendues Ă  Salem Village, dans l’État amĂ©ricain du Massachusetts. Une premiĂšre Ă©tait tuĂ©e le 10 juin, cinq autres le 19 juillet, marquant le dĂ©but d'une vague d'exĂ©cutions. Mercredi, un monument dĂ©diĂ© Ă  leur mĂ©moire est inaugurĂ© dans cette ville voisine de Boston, sur le lieu mĂȘme des pendaisons. Les noms des treize femmes et des six hommes exĂ©cutĂ©s ont Ă©tĂ© gravĂ©s sur cette stĂšle, soulignant leur innocence. La tragĂ©die intervient au dĂ©but de l’annĂ©e 1692, dans une rĂ©gion marquĂ©e par l’hiver glacial, les combats avec les Français et les attaques rĂ©currentes des AmĂ©rindiens. La petite colonie britannique qui subsiste Ă  cet endroit ne dispose Ă  ce moment d’aucun gouvernement. L’Angleterre, oĂč le roi Guillaume d'Orange peine Ă  conserver son autoritĂ©, ne lui fournit plus aucun soutien. Pour assurer l’ordre, la population s’en remet Ă  la religion. C’est prĂ©cisĂ©ment pendant cette pĂ©riode que plusieurs jeunes filles, dont deux appartenant Ă  la famille du rĂ©vĂ©rend Samuel Parris, adoptent un comportement Ă©trange. Les mĂ©decins diagnostiquent une possession satanique. Les filles dĂ©noncent quelques habitants comme la cause de leurs agissements. Elles sont crues sur parole. S’en suit alors une chasse aux sorciĂšres, basĂ©e sur les dĂ©nonciations et les apparences. En seulement quelques mois, environ 80 personnes, dont de nombreuses vieillardes, sont placĂ©es derriĂšre les barreaux pour ĂȘtre jugĂ©es. Une sĂ©rie de procĂšs se tient durant l’étĂ©. Trois vagues de pendaisons s’en suivront, coĂ»tant la vie Ă  19 personnes. Quelques annĂ©es plus tard, en 1700, l'un des juges, reconnaĂźtra publiquement sa faute et celle des autres membres du aussiLe lieu des exĂ©cutions tout rĂ©cemment dĂ©couvertAujourd'hui devenue touristique, la rĂ©gion de Salem a longtemps ignorĂ© le lieu exact oĂč avaient eu lieu ces pendaisons. Ce n'est qu'en 2016 qu'une Ă©quipe de chercheurs et un rĂ©alisateur de documentaires ont pu identifier le terrain, rapporte Ouest France. SituĂ© au sommet d'une colline, il a Ă©tĂ© baptisĂ© "Proctor’s Ledge". Un nom tirĂ© du celui de John Proctor, "l’une des personnes pendues Ă  l’époque, explique Emerson Baker, l’un des universitaires ayant dĂ©couvert le site. Plusieurs descriptions mentionnaient que la foule qui assistait aux exĂ©cutions devait lever la tĂȘte vers la pente et tournait le dos Ă  la riviĂšre. Par ailleurs, il Ă©tait prĂ©cisĂ© que le sol Ă©tait rocailleux et que les corps Ă©taient ensuite jetĂ©s dans une crevasse. D’autres Ă©crits, mentionnaient partiellement le chemin empruntĂ© par les suppliciĂ©s depuis la prison jusqu’au lieu de la pendaison." C'est Ă  cet endroit qu'un parc ainsi qu'un mĂ©morial sont inaugurĂ©s ce mercredi. euros avaient Ă©tĂ© rĂ©coltĂ©s de fonds publics et privĂ©s. "Nous ne pourrons pas effacer ce qui est arrivĂ©, mais nous pouvons l’apaiser", a dĂ©clarĂ© le maire de la ville, Kimberley Driscoll. Les habitants de cette ville, qui possĂšde dĂ©jĂ  un musĂ©e dĂ©diĂ© aux sorciĂšres, vont sans doute voir encore davantage de touristes affluer sous leurs AngladeSur lemĂȘme thĂšmeToutTF1 InfoLes + lusDerniĂšre minuteTendanceVoir plus d'actualitĂ©s Voir plus d'actualitĂ©s Voir plus d'actualitĂ©s Tout au long de l’histoire, la magie noire a Ă©tĂ© un sujet de grande controverse dans notre sociĂ©tĂ©. Les sorts et les malĂ©dictions existent depuis des temps immĂ©moriaux Ă  travers des rituels de haute magie noire et des rituels de sorcellerie. Mais maintenant, au 21e siĂšcle, il continue de faire l’actualitĂ©. Le mĂ©dia My Zimbabwe News » a rapportĂ© un Ă©vĂ©nement vraiment choquant, les villageois de Glendale, au Zimbabwe, vivent dans la terreur aprĂšs avoir appris que plusieurs filles de l’école ont avouĂ© faire partie d’une secte qui a exhumĂ© des tombes et extrait des restes humains Ă  sa consommation. dans les rituels de magie les jeunes femmes, elles ont visitĂ© des cimetiĂšres avec de supposĂ©es vieilles sorciĂšres qui ont creusĂ© des tombes et exhumĂ© des corps humains qu’elles ont ensuite dĂ» manger. L’affaire terrifiante a Ă©tĂ© portĂ©e devant le tribunal local, oĂč ils se sont dĂ©jĂ  rencontrĂ©s pour enquĂȘter sur l’affaire sinistre. Lors des audiences du tribunal, les mineurs auraient avouĂ© appartenir au culte de la sorcellerie de la rĂ©gion. Selon les autoritĂ©s locales, ils ont informĂ© les mĂ©dias locaux Les deux filles ont confirmĂ© que la secte est composĂ©e de cinq adultes. Elles ont Ă©tĂ© recueillies la nuit par les membres les plus ĂągĂ©s du groupe puis ont participĂ© Ă  des activitĂ©s de sorcellerie, elles ont Ă©tĂ© contraines de boire du sang humain, d’exhumer les tombes et de manger de la chair humaine ».Les deux filles ont fait des rĂ©vĂ©lations effrayantes en fĂ©vrier de cette annĂ©e. Ils ont dit qu’ils avaient Ă©tĂ© rĂ©veillĂ©s au milieu de la nuit alors qu’ils avaient Ă©tĂ© forcĂ©s de quitter la maison. Les deux jeunes hommes ont dit qu’ils Ă©taient mystĂ©rieusement en compagnie de deux femmes et d’un homme vĂȘtus de robes Ă©tranges, ont-ils dit. De plus, l’une des filles a dit qu’on lui avait offert un pot en argile rempli de sang humain et qu’elles l’avaient toutes bu en groupe. D’aprĂšs les confessions des filles, elles ont dit qu’elles allaient sur le chemin qui mĂšne au cimetiĂšre, qu’elles portaient un pot en terre cuite au bord de la route plein de sang ont dit que l’une des vieilles sorciĂšres Ă©tait celle qui soulevait le pot et ordonnait ensuite Ă  la fille aĂźnĂ©e de boire d’abord avant tout le monde . Dans une interview exclusive avec les deux jeunes hommes dans les mĂ©dias la semaine derniĂšre, ils ont dĂ©clarĂ© avoir entendu une voix les appeler la nuit et s’enfuir de la maison sans que personne ne le sache. Comme ils l’ont expliquĂ©, tout a commencĂ© aprĂšs qu’une vieille femme leur a demandĂ© de l’aider Ă  ramasser du bois de chauffage. Ils ont expliquĂ© que la femme essayait de montrer Ă  ses serpents qu’ils ne pouvaient pas voir. Cette vieille femme venait me chercher et l’accompagnait pour ramasser du bois de chauffage, oĂč elle me disait toujours regarde les serpents’. De lĂ , j’ai commencĂ© Ă  voir trois autres personnes la nuit qui m’ont dit Nous allons manger de la viande humaine. J’avais l’impression que je devais m’enfuir de chez moi pour aller avec eux », a dĂ©clarĂ© l’un des Ă©tonnamment, l’adolescente a dĂ©clarĂ© qu’aprĂšs s’ĂȘtre enfuie de chez elle, ses parents ont continuĂ© Ă  voir les deux filles dormir dans leurs lits. Le mystĂ©rieux groupe culte macabre a Ă©galement recrutĂ© d’autres enfants , le plus jeune de tous n’ayant que 3 ans. L’un des adolescents a affirmĂ© ĂȘtre un membre rĂ©gulier de la secte, qui a affirmĂ© la vĂ©racitĂ© de l’histoire Quand ils sont venus me chercher, j’ai commencĂ© Ă  avoir des vertiges et Ă  avoir trĂšs sommeil. Ils m’ont immĂ©diatement appelĂ© par mon nom et m’ont dit Allons-y ». MystĂ©rieusement, je sortais de la maison par une porte verrouillĂ©e. Ma mĂšre m’a mystĂ©rieusement vu dormir, alors que j’étais dĂ©jĂ  hors de la maison. Elle Ă©tait la premiĂšre du groupe et la seule Ă  avoir bu du sang humain dans un pot en argile. Lorsque nous arrivions Ă  une tombe que nous choisissions, il la frappait simplement avec un long bĂąton et la tombe s’ouvrait. Ensuite, il enlevait le cadavre du cercueil et commençait Ă  manger la viande. AprĂšs avoir mangĂ© la viande humaine, nous prenions une partie de la viande et l’apportions Ă  la maison de Gogo » oĂč elle Ă©tait sĂ©chĂ©e, puis nous laissions les choses en ordre dans la tombe. Les gens ne se rendaient pas compte que le tombeau Ă©tait ouvert ».Le mineur a rĂ©vĂ©lĂ© qu’une fois les restes humains exhumĂ©s dans la tombe et s’ils Ă©taient dans un Ă©tat de dĂ©composition avancĂ©, ils mangeraient toujours la viande. Mais dans la plupart des cas, ils cherchaient des tombes de personnes dĂ©cĂ©dĂ©es rĂ©cemment. Maintenant, les adolescentes ont de graves problĂšmes psychologiques et les experts disent qu’elles doivent ĂȘtre nettoyĂ©es pour pouvoir jeter » toute la chair humaine qu’elles ont mangĂ©e. Le chef du village local a dĂ©clarĂ© que les filles voulaient montrer comment elles avaient commis l’acte de sorcellerie, mais les villageois avaient vraiment peur d’accompagner les filles au cimetiĂšre et de montrer comment elles ont mystĂ©rieusement ouvert les tombes et mangĂ© de la chair humaine. Comptant parmi les Ă©vĂ©nements les plus tristement cĂ©lĂšbres de l’Histoire, les chasses aux sorciĂšres entraĂźnĂšrent la torture et la mort de milliers de personnes, pour la plupart des femmes. Certains des procĂšs pour sorcellerie les plus cĂ©lĂšbres eurent lieu en France au 15e siĂšcle, en Écosse au 16e siĂšcle et dans le Massachusetts au 17e siĂšcle. Dans chacun de ces cas, les victimes furent condamnĂ©es Ă  tort, souvent torturĂ©es, puis exĂ©cutĂ©es une histoire Ă  la fois fascinante et particuliĂšrement horrible. LES GUÉRISSEUSES ET ENCHANTERESSES La notion de sorcellerie, qui consiste en la manipulation des Ă©vĂ©nements du quotidien par le biais de la magie, remonte Ă  l’AntiquitĂ©. Le code de Hammurabi, qui date du 18e siĂšcle avant notre Ăšre, prĂ©voyait des sanctions pour la sorcellerie. En gĂ©nĂ©ral, les sorciĂšres pouvaient ĂȘtre soit bonnes, soit mauvaises, pratiquant la magie blanche pour aider les autres ou la magie noire pour leur nuire. Vue dĂ©taillĂ©e du code de Hammurabi datant du 18e siĂšcle avant notre Ăšre, avec sa liste de lois, ses punitions du type Ɠil pour Ɠil », et ses peines pour personnes qui la pratiquaient Ă©taient souvent des femmes. Leurs voisins faisaient appel Ă  elles pour guĂ©rir les maladies, aider les mĂšres Ă  accoucher et retrouver les objets perdus. Mais ces femmes pouvaient Ă©galement ĂȘtre accusĂ©es d’ĂȘtre Ă  l’origine de toutes sortes de maux de la maladie Ă  la mort, des tempĂȘtes aux tremblements de terre, ou encore des sĂ©cheresses aux inondations. Certaines femmes dotĂ©es de tels pouvoirs Ă©taient mĂȘme vĂ©nĂ©rĂ©es comme des divinitĂ©s, comme dans la GrĂšce antique. En tant que principale dĂ©esse grecque de la magie et des sortilĂšges, HĂ©cate contrĂŽlait la terre, les cieux et les mers. Et l’enchanteresse grecque MĂ©dĂ©e aida Jason et les Argonautes Ă  acquĂ©rir la Toison d’or, le manteau de laine magique d’un bĂ©lier volant. Vase grec datant du 5e siĂšcle avant notre Ăšre reprĂ©sentant CircĂ©, qui a enchantĂ© les hommes d'Ulysse sur l'Ăźle d' bien que certaines de ces personnes pratiquant la magie furent bonnes, celles qui Ă©taient accusĂ©es de jeter des sorts impies, de se mĂ©tamorphoser et de pervertir les lois des cieux suscitaient la peur. La Bible met en garde contre un tel mal, avec le livre de l’Exode qui ordonne Tu ne laisseras point vivre la sorciĂšre » Exode 2218 et le LĂ©vitique Si un homme ou une femme ont en eux l’esprit d’un mort ou un esprit de divination, ils seront punis de mort ; on les lapidera leur sang retombera sur eux. » LĂ©vitique 2027. DES BOUCS ÉMISSAIRES EN EUROPE Le Moyen Âge ne rendit pas la vie des sorciĂšres plus facile. La peste noire fit des ravages en Europe et les guerres de religion firent croire aux populations que des forces malveillantes et contre nature, telles que les sorciĂšres et les loups-garous, Ă©taient Ă  l’Ɠuvre pour dĂ©truire la sociĂ©tĂ©. Les sorciĂšres devinrent un bouc Ă©missaire facile pour de nombreux papes, notamment Innocent VIII au 15e siĂšcle, dont les inquisiteurs ciblaient principalement les femmes, l’Église estimant qu’Ève Ă©tait Ă  l’origine de l’existence mĂȘme du pĂ©chĂ© dans le jardin d’Éden. Les autoritĂ©s mobilisaient les citoyens pour dĂ©busquer les coupables. Les accusations de sorcellerie dĂ©coulaient d’évĂ©nements banals tels que de petites disputes ou des griefs. La torture, pour obtenir des aveux, venait ensuite. Une fois la volontĂ© de la victime brisĂ©e par le bourreau, les autoritĂ©s la forçaient Ă  en nommer d’autres, puis les faisaient pendre ou brĂ»ler sur le bĂ»cher. Le Malleus maleficarum, ou Marteau des sorciĂšres », est un guide du 15e siĂšcle pour trouver et punir les personnes considĂ©rĂ©es comme d’Arc, une jeune paysanne vivant dans la France mĂ©diĂ©vale de la guerre de Cent Ans, entendit des voix lui disant de combattre les Anglais. VĂȘtue comme une guerriĂšre, elle aida Ă  libĂ©rer la ville d’OrlĂ©ans, revigorant le moral des troupes françaises. Lorsque les Anglais capturĂšrent Jeanne, alors ĂągĂ©e de 19 ans, ils l’accusĂšrent de sorcellerie et la brĂ»lĂšrent sur le bĂ»cher en 1431. Le pape BenoĂźt XV canonisa Jeanne en 1920, faisant d’elle la seule personne Ă  avoir Ă©tĂ© reconnue comme sainte aprĂšs avoir Ă©tĂ© condamnĂ©e pour hĂ©rĂ©sie. À lire Jeanne d’Arc, rĂ©cit d’un procĂšs truquĂ©. LA SORCELLERIE CHEZ LES BRITANNIQUES Dans les Ăźles britanniques, la sorcellerie atteignit les plus hautes sphĂšres du pays. Anne Boleyn, l’épouse d’Henri VIII pour qui il romput avec l’Église catholique en 1533, ne lui donna pas l’hĂ©ritier mĂąle qu’il dĂ©sirait. Reconnue coupable en 1536 d’adultĂšre et de trahison, Anne fut dĂ©capitĂ©e Ă  la tour de Londres. AprĂšs son exĂ©cution, elle fut accusĂ©e d’ĂȘtre une sorciĂšre Ă  onze doigts, et ce mĂȘme si lorsque ses restes furent exhumĂ©s au 19e siĂšcle, aucun doigt supplĂ©mentaire ne fut dĂ©couvert. AprĂšs la mort d’Anne, Henri VIII promulgua le Witchcraft Act de 1542, la premiĂšre loi d’Angleterre Ă  proscrire l’utilisation de la magie noire. À lire Anne Boleyn et Henri VIII les liaisons dangereuses. Anne Boleyn fut reconnue coupable de conspiration en vue de provoquer la mort du roi Henri VIII, et fut plus tard accusĂ©e d'ĂȘtre une Écosse, la sorcellerie devint un crime passible de la peine de mort en 1563. Dans les annĂ©es 1590, des dĂ©cennies aprĂšs l’adoption de cette loi, le roi Jacques VI d’Écosse causa de nombreuses morts Ă  travers les Ăźles britanniques lorsque son obsession pour la magie noire dĂ©clencha l’une des pires chasses aux sorciĂšres de l’histoire de l’Europe. Lorsque sa fiancĂ©e, la princesse Anne de Danemark, se rendit en Écosse pour Ă©pouser Jacques, une tempĂȘte s’abattit sur son navire. Le roi accusa les sorciĂšres et rassembla ses sujets dans la ville Ă©cossaise de North Berwick, oĂč les inquisiteurs utilisĂšrent la torture pour leur extorquer des aveux. Parmi les malheureuses Ă  ĂȘtre arrĂȘtĂ©es se trouvait la sage-femme Agnes Sampson. Les inquisiteurs lui enfoncĂšrent une bride de sorciĂšres Ă  quatre dents acĂ©rĂ©es dans la bouche, et la forcĂšrent Ă  avouer qu’elle avait tentĂ© d’assassiner le roi. La strangulation suivit, faisant d’elle l’une des soixante-dix personnes tuĂ©es lors de cet Ă©vĂ©nement qui inspira les trois sorciĂšres de la piĂšce Ă©cossaise Macbeth de Shakespeare. Gauche SupĂ©rieur Le Witchcraft Act de 1542 fut dĂ©crĂ©tĂ© pendant le rĂšgne d’Henri VIII. La pratique de la sorcellerie Ă©tait dĂ©sormais passible de la peine de DE The Print Collector, Getty ImagesDroite Fond Une bride de sorciĂšres Ă©tait utilisĂ©e pour faire souffrir et humilier les femmes, et pour maĂźtriser les personnes accusĂ©es d'ĂȘtre des sorciĂšres. LES SORCIÈRES DE SALEM En AmĂ©rique du Nord, les colonies anglaises organisĂšrent Ă©galement leurs propres procĂšs en sorcellerie, le plus cĂ©lĂšbre Ă©tant celui de Salem, dans le Massachusetts. En 1692, plusieurs jeunes filles commencĂšrent Ă  y avoir de violentes crises. Le mĂ©decin local diagnostiqua un envoĂ»tement et elles furent traduites en justice. L’hystĂ©rie collective qui s’ensuivit vit des voisins mĂ©fiants et rancuniers, pour la plupart de jeunes femmes ĂągĂ©es de 11 Ă  20 ans, s’accuser mutuellement d’ĂȘtre des sorciĂšres. Cela entraĂźna les procĂšs d’au moins 150 personnes qui n’avaient guĂšre de recours, dont une fillette de 4 ans. Margaret Jacobs accusa son grand-pĂšre George Jacobs d'ĂȘtre un sorcier, et le tribunal de Salem l'exĂ©cuta en 1692. Huile sur toile, majoritĂ© des accusĂ©s furent contraints de payer des amendes et de prĂ©senter des excuses publiques, tandis que d’autres furent emprisonnĂ©s et torturĂ©s des mois durant. Dix-neuf d’entre eux finirent par ĂȘtre pendus, et un autre fut pressĂ© Ă  mort. La Cour gĂ©nĂ©rale du Massachusetts annula plus tard les verdicts de culpabilitĂ©, mais cela ne contribua guĂšre Ă  apaiser les familles concernĂ©es, et le ressentiment et l’amertume perdurĂšrent pendant des siĂšcles. LA DERNIÈRE SORCIÈRE D’EUROPE Anna Göldi travaillait en tant que domestique pour une famille Ă  Glaris, en Suisse. Ils l’accusĂšrent d’avoir fait vomir des objets mĂ©talliques Ă  l’une de leurs filles. Göldi fut exĂ©cutĂ©e en 1782, et dĂ©tient aujourd’hui la distinction peu enviable d’ĂȘtre la derniĂšre personne Ă  avoir Ă©tĂ© tuĂ©e pour sorcellerie en Europe. En 2008, les autoritĂ©s locales l’ont innocentĂ©e et, en 2017, la ville a ouvert un musĂ©e dĂ©diĂ© Ă  Anna Göldi et Ă  cette pĂ©riode de l'histoire. Photographie du film Anna Göldin, la derniĂšre sorciĂšre, sorti en DE Alpha Film, AlamyDE MOINS EN MOINS DE PROCÈS Des deux cĂŽtĂ©s de l’Atlantique, la plupart des procĂšs pour sorcellerie commencĂšrent Ă  s’éteindre aprĂšs le 18e siĂšcle – bien que ce qui fut considĂ©rĂ© comme le deuxiĂšme procĂšs pour sorcellerie de Salem eut lieu en 1878. Toutes les sorciĂšres n’étaient pas des femmes Daniel Spofford, un adepte de Mary Baker Eddy des Scientistes chrĂ©tiens, aida Ă  guĂ©rir une femme invalide ĂągĂ©e de 50 ans, Lucretia Brown, dont la colonne vertĂ©brale avait Ă©tĂ© endommagĂ©e dans son enfance. Celle-ci prĂ©tendit d’abord que la Science chrĂ©tienne l’avait guĂ©rie mais, lorsqu’elle fit une rechute, elle accusa Spofford d’avoir utilisĂ© le mesmĂ©risme », ou hypnotisme, pour affecter nĂ©gativement sa santĂ©. Le procĂšs devint le dernier procĂšs pour sorcellerie de Salem il se dĂ©roula le 14 mai 1878, prĂšs de deux siĂšcles aprĂšs l’hystĂ©rie initiale. Le juge rejeta l’affaire. Gerald Gardner, le fondateur de la Wicca moderne, dans la salle des magiciens du Moulin des sorciĂšres sur l'Ăźle de Man, en mer d' DE Image courtesy of croyance en la sorcellerie persista mĂȘme au 20e siĂšcle. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le New Forest Coven, un groupe de prĂ©tendues sorciĂšres, se rĂ©unit Ă  Highcliffe-by-the-Sea, en Angleterre, pour jeter un sort Ă  Adolf Hitler le 1er aoĂ»t 1940. Le fondateur de la Wicca moderne, Gerald Gardner, Ă©crivit dans son livre Witchcraft Today publiĂ© 1954 que l’objectif du groupe Ă©tait de jeter un sort pour protĂ©ger les Ăźles britanniques de l’invasion des nazis. Leur rituel, tel que racontĂ© par Gardner, fut connu sous le nom d’Operation Cone of Power. Aujourd’hui, dans le monde entier, les craintes liĂ©es Ă  la sorcellerie et aux pouvoirs surnaturels n’ont pas complĂštement disparu. Aux États-Unis, la panique satanique » des annĂ©es 1980 et 1990 a suscitĂ© des thĂ©ories de conspiration sans fondement et des accusations de violences rituelles par la magie noire dans tout le pays. Au dĂ©but des annĂ©es 2000, la peur de la sorcellerie Ă©tait Ă  l’origine de violences et de dĂ©cĂšs dans des pays comme la Papouasie-Nouvelle-GuinĂ©e et le Nigeria. À mesure que la science continue de progresser et que les superstitions disparaissent, peut-ĂȘtre que la peur des sorciĂšres des temps modernes appartiendra un jour rĂ©ellement au passĂ©. Des extraits de ce travail ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© publiĂ©s dans Science of the Supernatural de David S. Levy en langue anglaise. Copyright © 2019 National Geographic Partners, article a initialement paru sur le site en langue anglaise.

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